OL – Bordeaux : extenseur de pénible

AVANT-MATCH. L’affiche de ce dimanche sera donc l’opposition entre l’OL et Bordeaux, respectivement 14e et 15e de Ligue 1. Alors que les Lyonnais ont eu deux semaines pour ressasser la claque de Montpellier, ils se présentent avec un effectif encore plus allégé qu’à la Mosson. Ça promet.

Olympique Lyonnais

Tout Lyon en est à attendre le come-back de Gaël Danic. Pas celui du début de saison, non. Celui de Valenciennes… (Photo Panaoramic – Nolwenn Le Gouic)



Enjeu. Et le plus absurde dans tout ça, c’est quoi ? Que Canal ait choisi de mettre en avant un match avec deux équipes en crise ou que Lyon et Bordeaux, qui se disputaient une demi-finale de Ligue des champions il y a à peine plus de trois ans, se battent cet automne plus près de la zone de relégation que des places européennes ? Probablement la première solution tant la deuxième semblait prévisible. Un déclin avant tout entrevu sur le terrain depuis de longs mois, même si la gestion des deux clubs n’y est évidemment pas pour rien.

Mais dans ce Depressico, celui qui a le plus à perdre est de loin l’OL. Parce qu’il est encore le plus grand, de par son histoire récente et son budget, deux fois plus important que son adversaire (120 contre 60 millions) ; parce qu’il joue à domicile ; et parce qu’il devra affronter Monaco et Saint-Étienne dans les trois semaines qui viennent. Autrement dit, les Lyonnais n’ont pas vraiment le choix. Et pas vraiment les armes.

Compo. L’OL compte encore de nombreux blessés (Vercoutre, Miguel, Umtiti, Koné, Gourcuff et Ghezzal) auxquels s’ajoutent les suspensions de Bédimo et Gonalons. Les retours de Dabo et Bisevac ne feront pas sauter les supporters lyonnais au plafond, mais au moins permettront-il à Rémi Garde de bricoler une défense. Ils devraient débuter aux côtés de Zeffane et Fofana. Naby Sarr n’a pas encore convaincu son coach, ni ceux qui l’ont vu en réserve. À moins qu’il ait été prévu un plan anti-Diabaté, ce qui entérinerait définitivement le changement de standing de l’OL.

Mais peut-être pas davantage que l’attente suscitée par le retour de Danic sur l’aile gauche…

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Le groupe : A. Lopes, Gorgelin ; Zeffane, Bisevac, Sarr, Fofana, Dabo ; Tolisso, Ferri, Mvuemba, Malbranque, Grenier ; Lacazette, Briand, Pléa, Benzia, Gomis, Danic, Fekir.

Prono. Malgré une bonne première période, qui sera survendue après le coup de sifflet final, l’OL ne parvient pas à marquer. Et c’est finalement Obraniak qui ouvre le score (52e). Et tout le monde se dira : « Voilà le type de joueur de Ligue 1 qu’on n’a pas su prendre. » L’international polonais servira ensuite Diabaté, laissé seul par une défense qui voulait prouver qu’il n’y avait pas que dans son dos qu’elle était prenable (81e). Et là personne ne dira rien.

Pierre Prugneau

 

 


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