OL : de la descente en 2024 à la remontée en 2030, retour sur les cinq saisons de Ligue 2

FotoJet(8)

HISTOIRE. C’est fait ! Ce dimanche 4 mai 2030, la bande à Fares Bahlouli disputait son dernier match en French Championship Air Koryo face au Standard de Liège (1-1, 14 pronoms à 13) avant de retrouver l’élite. Retour sur ces cinq saisons d’attente.

2024/25 : Aulas 2, un retour tant attendu

Comme une évidence. Lorsque Jean-Michel Aulas reprend les rênes de l’OL après le doublé relégation sportive – relégation administrative de 2024, le peuple lyonnais est impatient de retrouver son Prèze et de reprendre le fil de 36 ans de succès ininterrompus (8 trophées entre 2002 et 2008, une Coupe de France en 2012).

JMA avoue d’ailleurs d’emblée qu’il compte bien revenir aux méthodes qui ont fait les grandes années de l’OL. « Une vision du football démodée ? Les choses bien faites sont indémodables », s’énerve Aulas lors de sa conférence de retour. « Est-ce que les fédoras, les opérettes de Luis Mariano, ou les oeufs mimosas sont démodés ? »

Un abonnement à Too Good To Go Plus (l’application de vente de paniers d’invendus alimentaires ayant obtenu la diffusion d’un match par journée lors de l’appel d’offres) est payé par le club à Bernard Lacombe, le club inaugure plus de 75 OL Cyberc@fés dans toute la ville, et une planche Ouija permet d’impliquer Gérard Houllier dans les grandes décisions.

Las ! Les recrutements de Blaise Matuidi, Mathieu Valbuena et Adil Rami apportent finalement moins que prévu sportivement. Pas de quoi entamer la légende d’un président visionnaire, dont on préférera se rappeler les années de succès plutôt que les rares échecs au moment où il quittera le club en 2026, contraint par le fiasco financier des FeNFTtes, NFT à l’effigie d’Eugénie Le Sommer et Wendie Renard lancés en 2025.

Photo d'illustration

(photo d’illustration)

2025/26 : Genesio 2, un retour tant attendu

Bruno Genesio, revenu à l’été 2025, est, lui, vite pris en grippe par le stade : Pierre Gomes, abonné bloc 128, rang J, place 86, glisse dès la deuxième journée à son voisin de stade, son beau-frère Jean-Paul Raboutier, un odieux « Quelles excuses Genesio et les médias vont encore trouver ? ».

Ce soir-là, c’est pourtant la jeunesse d’un effectif qui est dans le top 3 européen en termes de minutes accordées au centre de formation qui semble couler l’OL (Caqueret, Tolisso, Lopes, Paillot et Ngotty semblant coupables sur les 5 buts de Concarneau). Et cette saison-là, rien de probant ne semble à reprocher à Genesio, à sa place derrière les mastodontes Paris FC, Saint-Etienne, Bordeaux, Troyes, Auxerre, Guingamp, Caen, Clermont et Bastia, et les surprises en surperformances Pau, Rodez, Red Star, et Martigues.

Rien qui justifie en tout cas le flot de haine qui se déverse au stade (les micros de Toonami captent ainsi un « Oh gros p*t*pouf, tu comptes faire un changement, dis donc ? » venu du parcage à Villefranche, tandis qu’une banderole « Respect à un vrai Gone qui aime vraiment le club, on le reconnaît, mais on a quelques critiques qui nous semblent légitimes concernant l’entraîneur » est déployée pendant quelques secondes à la dernière journée et aboutit à 2500 interdictions à vie de stade).

 

Photo d'illustration

(photo d’illustration)

2026/27 : Clément Grenier, un tatouage au torse et un appel du pied

L’image a redonné du baume au coeur des supporters en cette nouvelle saison compliquée sportivement. Buteur avec Yangchengphug College FC, son club bhoutanais de troisième division, le milieu de terrain enlève son maillot et dévoile un immense tatouage à l’effigie du logo de l’OL, accompagné de son adresse mail, de son numéro de téléphone, de son adresse postale et de son pseudo Marmiton.

« Si l’OL me rappelle, évidemment que je reviens immédiatement », explique au micro de RMC le lendemain l’ancien de la Roma, Guingamp, Rennes, Majorque, Santander, Doncaster, Sandhausen, Rio Grande Valley Toros et Arkema Service Compta Five Sport Dans La Ville.

« C’est mon club et ça le restera. Si je peux l’aider, je l’aiderai n’importe quand », poursuit Clément Grenier avant que Gilbert Brisbois ne coupe son micro et ne le menace de prévenir vraiment la police la prochaine fois qu’il s’introduit dans les studios.

Photo d'illustration

(photo d’illustration)

2027/28 et 2028/29 : si près du but

Deux saisons, deux formats différents pour la Ligue 2 Tiff’any Coiffure, deux frustrations différentes pour l’OL.

En 2028, alors que l’OL est favori du championnat, le président de la LFP Vincent Labrune décide de mettre en place un véritable parcours du combattant pour la montée. Le 1er de Ligue 2 affronte au meilleur des 27 matchs le vainqueur d’un tournoi qualificatif entre ses 8 poursuivants pour gagner le droit d’affronter en barrages le 18e de Ligue 1, puis le 17e de Ligue 1 en cas de victoire, puis le 16e de Ligue 1 en cas de victoire… et ainsi de suite jusqu’à un éventuel duel à mains nues entre l’intendant du club et un grizzly affamé pour une place en Ligue 1. Pas assez présent dans la raquette pour contrer Wembanyama, l’OL s’incline face aux Spurs de San Antonio.

En 2029, les 18 équipes de Ligue 2 savent que l’enjeu sera plus concret avec le nouveau format mis en place par le président de la LFP Maxime Gonalons. Les 16 premiers de Ligue 2 remplaceront en effet les 16 derniers de Ligue 1. Nouveau scénario cruel pour l’OL, 17e à égalité de points avec le Red Bull Sochaux.

 

(photo d'illustration)

(photo d’illustration)

2029/30 : retour au Formidable Outil, retour dans l’élite

Et puis il y a cette saison qui vient de se conclure et qui est encore fraîche dans toutes les têtes. De retour au Formidable Outil pour la première fois depuis sa vente à Philippe Layat pour passer la DNCG en 2024, l’OL vit l’un de ses moments parfaits que tout fan de football moderne rêve de vivre.

L’annonce du rachat du club par un fonds souverain russe lance en effet une campagne d’investissement qui permet d’acheter 15 joueurs nominés au précédent Ballon d’or, de réussir une saison à 100% de victoires qui enthousiasme le Nestlé-Layat Stadium, et d’acquérir un sésame pour la Superligue européenne ! Jamais le « Pour ce blason frappé du lion et du logo de notre partenaire Gazprom » n’aura été chanté avec autant d’ardeur.

 

(photo d'illustration)

(photo d’illustration)

Zénon Zadkine

(Photos d’illustration Pixabay)

Commenter

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>