OL : après Sonny Anderson, 5 autres idées pour ne rien changer

Anderson

DEMI-LOL. C’est quand les temps sont durs que se dévoilent les grands dirigeants. Alors Jean-Michel Aulas a fait ce que le général de Gaulle, Steve Jobs ou Kim Jong-un auraient fait : nommer un ancien joueur n’ayant rien montré de notable dans le football depuis sa retraite sportive à un poste symbolique en espérant calmer des supporters qu’on prend pour des enfants. Si cela ne marche pas, on a quand même 5 autres pistes à proposer au président-salarié de l’OL.

Sonny Anderson :
« Partout on parle de moi comme d’un Lyonnais »

Revenir au stade de Gerland

Jean-Michel Aulas est forcément ému avant cet OL-Troyes du 10 août 2024, qui ne marque pas seulement le coup d’envoi de la saison de Ligue 2, mais aussi le retour de l’OL au stade de Gerland. Car ce nouveau ancien stade, c’est « le projet de toute une vie. »

Au moment de dévoiler l’écrin, la communication de l’OL met en avant un maître-mot : l’authenticité. Ici, dans ce stade « 100% connecté à ses joueurs » selon Aulas, pas de wifi pour distraire du match. Pas de grands murs de béton gris, mais une oeuvre de Tony Garnier classée. Pas de Red Hot Chili Peppers après les buts, mais le retour de l’hymne de Benjamin Biolay.

Le Formidable Outil devient l’une des aires d’autoroute les plus impressionnantes de France, et sa pelouse est rendue aux brebis de Philippe Layat. Toujours aussi originale, la Fédération Française de la Lose récolte 2,5 millions de likes Facebook en disant que « ça change des chèvres. »

Le public visé. Les supporters qui habitent à Lyon, qui n’auront plus à prévoir un sandwich, 5 changements TCL, une trousse de toilette et 2 demi-journées de RTT pour aller voir jouer l’équipe de Lyon.

Rendre férié le 4 mai dans la Métropole de Lyon

L’annonce prend de court tout le monde. Piégé par un journaliste émettant l’idée que 8e est peut-être une place un peu décevante pour l’OL, Jean-Michel Aulas annonce que l’anniversaire du premier titre de l’OL sera désormais férié. Pour les salariés du club ? Non, pour toute la Métropole de Lyon.

Une mesure prise en charge par l’OL, qui remboursera aux employeurs les jours de travail perdus. Si certains des grincheux habituels s’inquiètent de ce non-sens économique, ils sont vite rassurés quand on leur dit qu’il suffit que Bruno Cheyrou recrute un joueur de moins par an. C’est déjà ça de pris.

Le public visé. Tous les actifs de la Métropole de Lyon. La cellule de recrutement de l’OL n’est donc pas impactée.

Un casque pour marquer en réalité virtuelle les plus beaux buts de l’histoire de l’OL

La création de cette attraction a coûté plusieurs dizaines de millions d’euros à l’OL, mais elle est instantanément devenue l’une des préférées des visiteurs du musée du club. Ceux-ci n’ont qu’à enfiler un casque de réalité virtuelle pour se retrouver à la place des meilleurs joueurs de l’histoire de l’OL et tenter de mettre de nouveau certains buts mythiques, classés par type (« Coups francs : Clément Grenier, Rachid Ghezzal, Bertrand Traoré… »), nationalité (« Brésil : Fred, Claudio Caçapa, Marcelo Djian… ») ou numéro de maillot (« 8 : Houssem Aouar, Miralem Pjanic, Jean-Christophe Devaux… »). Certaines critiques pointent tout de même l’oubli d’un joueur important de l’histoire de l’OL.

Le public visé. Karl Toko Ekambi, prêt à payer 20 € à chaque fois pour retenter sa chance et enfin mettre au fond cette fichue double occasion face au Bayern. Le coût de création de l’attraction est finalement remboursée rien que grâce aux tentatives infructueuses du Camerounais.

De quoi Karl Toko Ekambi
est-il l’incarnation ?

Descendre en Ligue 2

Même si c’est sans doute difficile à appréhender au premier abord, Jean-Michel Aulas arriverait sans doute à nous vendre une descente comme une bonne idée, ou en tout cas le début d’une belle aventure. Surtout, cette option peut se faire sans changement structurel majeur dans la politique sportive, en étant l’aboutissement logique de celle-ci.

Le public visé. Les vieux qui commentent sur Facebook, heureux que les plus jeunes des supporters qui n’ont connu que la gloire (une Eusebio Cup et une Emirates Cup au cours des 10 dernières années) obtiennent enfin la crédibilité nécessaire pour se plaindre que leur club est mal géré (ce qui est un peu fort de café, puisqu’il était unanimement reconnu pour sa gestion en 2005).

Transformer l’OL en Athletic Bilbao

Et si l’OL n’alignait que des joueurs de son centre de formation, en devenant une sorte de petit Bilbao français ? On l’avoue : après avoir eu cette idée, on n’a pas trouvé de blague concernant cette option car on n’est pas sûrs que ce serait pire que de recruter des Thiago Mendes, Lucas Tousart, Moussa Dembélé, Gaël Danic ou Youssouf Koné depuis 10 ans. Car même avec eux, on finit toujours par compter sur le centre de formation pour vibrer un peu.

Le public visé. Nous a priori. Bingo.

ZZ (avec NS, EM, VG, EP)

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