OL – Montpellier (3-2) : Lyon se facilite la digestion

Dembélé

LES NOTES. Quatre jours après la claque reçue contre le Barça en Ligue des Champions, l’OL a réalisé une bonne opération comptable en Ligue 1 grâce à sa victoire 3-2 contre Montpellier.

29e journée de Ligue 1, dimanche 17 mars 2019

Olympique Lyonnais – Montpellier Hérault Sport Club 3-2

Buts : Terrier (12e), Dembélé (58e) et Aouar (86e) pour l’OL ; Mollet (36e) et Camara (90e+1) pour Montpellier.

Avertissements : Rafael (62e) à l’OL ; Delort (24e) et Lasne (82e) à Montpellier.

OL : Gorgelin – Rafael, Tete, Denayer, Marçal (Dubois, 42e) – Ndombele, Aouar – Traoré (Tousart, 84e), Fekir (cap.), Terrier (Cornet, 78e) – Dembélé. Entr. : Bruno Genesio.

MHSC : Lecomte – Congré, Hilton (cap.), Cozza (Ristic, 78e) – Aguilar, Skhiri (Piriz, 46e), Lasne (Camara, 87e), Oyongo – Mollet – Delort, Laborde. Entr. : Michel Der Zakarian.

Gorgelin 4 – Rafael 4, Tete 6, Denayer 6, Marçal nn – Ndombele 7, Aouar 6 – Traoré 3, Fekir 5, Terrier 6 – Dembélé 7 + Dubois 7

Sa causerie de la veille a produit des effets, mais seulement pendant le premier quart d’heure ? Un grand entraîneur sait remobiliser ses troupes à la pause pour qu’elles sortent une deuxième période de haut niveau, même avec une équipe remaniée et quatre jours après une élimination en Ligue des Champions qui a forcément provoqué beaucoup de fatigue physique et mentale. Jean-Michel Aulas est décidément un entraîneur de cette trempe-là, comme il le prouve lors de chaque sprint final ou presque.

Car au-delà de la pique à Bruno Genesio (on profite des derniers jours avant que l’Union Sacrée ne soit déclarée et qu’on n’ait plus le droit de se moquer), il faut bien avouer que l’interventionnisme grandissant du président de l’OL indique que les matchs décisifs arrivent. Et il faut aussi avouer que les 45 minutes jouées après le retour des vestiaires était parmi les plus plaisantes de la saison.

Dans le sillon d’un Moussa Dembélé dont les bonnes stats (cinquième but en trois matchs de championnat) n’indiquent même pas l’étendue du bien qu’il fait à son équipe, l’OL a en effet fait lors du deuxième ce qu’il n’avait pas réussi à faire après l’ouverture du score de Martin Terrier, et ce qu’il n’arrive d’ailleurs que trop rarement à faire depuis trois ans : mettre la pression de façon constante sur le but adverse et étouffer un adversaire plus faible.

45 minutes plaisantes qui suffiront largement à notre bonheur, preuve que l’on n’est pas si exigeants. Et 45 minutes d’autant plus impressionnantes qu’elles viennent, on l’a dit, après un match au Camp Nou qui aurait pu laisser des traces (et on ne parle pas là que de la titularisation de Mathieu Gorgelin, sans doute un compagnon de pêche très sympathique mais pas vraiment un gardien décisif en Ligue 1). L’OL peut se mettre à rêver de la deuxième place après avoir profité du faux pas lillois pour se rapprocher à quatre points du LOSC, qui viendra à Décines et accueillera le PSG (notamment). L’OL a surtout deux semaines de trêve internationale pour vraiment digérer le KO technique de Barcelone et nous offrir un sprint final avec d’autres mi-temps de cette qualité. On a toute confiance en coach Jean-Mi pour ça.

Hugo Hélin

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