Quiz : qui sont les quatre joueurs nés à Lyon qui participeront à la CAN 2019 ?

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QUIZ. Quatre joueurs nés à Lyon (ou pas loin) participeront à la CAN 2019, dont le coup d’envoi sera donné ce vendredi, pour quatre sélections différentes. On vous laisse un peu chercher, même si ça semble très compliqué de tous les trouver. Petit indice : ils ont commencé en seniors à l’OL, Chasselay, Grenoble et… Hillingdon Borough.

Mehdi Zeffane (Algérie)

C’est le plus facile à trouver, et pas seulement parce que sa photo illustre cet article. Né à Sainte-Foy et formé à l’OL, Zeffane y a aussi débuté en pro le 6 décembre 2012, un jeudi de Fête des Lumières où Lopes, Ferri, Benzia, Pléa, Sarr, Novillo, Martial et donc Zeffane remportaient un dernier match de poules de Ligue Europa contre l’Hapoël Ironi Kiryat Shmona.

Parti au Stade Rennais en 2015 après 24 matchs disputés au total sous le maillot de son club formateur, Zeffane n’a pas vraiment réussi à se faire une place de titulaire en Bretagne. La saison écoulée est ainsi celle où il a le plus souvent joué en Ligue 1 : 20 matchs, dont seulement 14 débutés sur le terrain. Le latéral devrait d’ailleurs quitter le club cet été.

Zeffane a le même statut en sélection (il avait été sélectionné par Christian Gourcuff pour la CAN 2015 mais n’était pas entré en jeu) et devrait commencer la compétition sur le banc, laissant Youcef Atal et Ramy Bensebaini (non, on ne fera plus de blagues sur le fait que lui aussi est un vrai Gone, on a trop peur du procès désormais) occuper les flancs de la défense. Pas vraiment une surprise, puisque le latéral de 27 ans n’a plus porté le maillot de l’Algérie depuis le 9 octobre 2016.

Anice Badri (Tunisie)

Lui aussi formé à l’OL, Badri est pourtant moins connu à Lyon et même en France. Victime d’une hernie discale à 16 ans, le Tunisien doit quitter le centre de formation lyonnais qu’il avait rejoint trois ans plus tôt et même arrêter le foot pendant presque un an. Il fera finalement ses débuts en seniors en CFA à Chasselay, avant de rejoindre le LOSC. Et s’il ne s’y impose pas et joue uniquement en réserve, il profite toutefois du réseau lillois pour faire décoller sa carrière.

Badri rejoint en effet la Belgique et le Royal Mouscron-Péruwelz, club dont le LOSC est alors actionnaire majoritaire. D’abord en Division 2 puis en Division 1, il réussit « des saisons plutôt intéressantes malgré les blessures », comme il le racontait au Monde il y a quelques jours. « Dans la vie, il faut faire des choix. Et j’en ai fait un en décidant de poursuivre ma carrière à l’Espérance alors que j’avais des propositions en Belgique. […] On m’a dit que je prenais des risques, mais j’avais l’avantage de connaître le pays et de parler arabe. »

Le choix est le bon. En Tunisie, Badri remporte notamment trois championnats en autant de saisons (2017, 2018, 2019), soulève surtout la Ligue des Champions 2018 en en étant le meilleur buteur (8 réalisations) et est élu joueur maghrébin de l’année. La CAN 2019 sera le deuxième grand tournoi de l’attaquant de 28 ans après la Coupe du monde en Russie l’an passé.

Mickaël Poté (Bénin)

Lui n’est jamais passé par l’OL, même si c’est bien dans le Rhône qu’il tape ses premiers ballons et attire l’attention une fois adolescent. « Le conseiller technique départemental du Rhône, Jean-Claude Giuntini, était présent lors d’un match de petite division avec mon club et m’a repéré. Il a alors parlé à mon entraîneur de l’époque pour me proposer d’entrer en sélection du Rhône », se souvenait ainsi Poté dans une interview à Footballski l’année dernière.

Repéré dans la foulée par Grenoble lors d’un tournoi avec la sélection du Rhône, l’attaquant y débute une carrière de bourlingueur entre divisions inférieures françaises (Cannes, Clermont, Le Mans et Nice, avec qui il disputera tout de même 21 matchs de Ligue 1) et étrangères (la deuxième division allemande avec le Dynamo Dresde, la deuxième division turque avec Adana Demirspor où il joue aujourd’hui), avec des escales à Chypre (APOEL et Omonia Nicosie) où il est meilleur buteur du championnat en 2015.

Poté y dispute surtout la Coupe d’Europe, en inscrivant notamment les deux buts de l’APOEL lors des deux nuls 1-1 contre le Borussia Dortmund en poules de Ligue des Champions 2017/18 (les Chypriotes finiront à égalité avec les Allemands, eux aussi à deux points dans un groupe très relevé avec Tottenham et le Real Madrid, futur vainqueur). À presque 35 ans, il s’apprête à vivre sa deuxième CAN avec le Bénin après celle de 2010.

Yannick Bolasie (RD Congo)

Il fallait vraiment être un expert pour trouver celui-ci. Ou alors être un lecteur attentif du Libéro et se souvenir qu’il figurait dans notre sélection de la Métropole de Lyon en mars 2015, à un moment où cette collectivité territoriale venait de naître et où Bolasie était l’une des hypes de la saison (il deviendra ainsi le mois suivant le premier joueur de Crystal Palace à marquer un hat-trick en Premier League, preuve de notre flair).

Né à Lyon, Bolasie n’y aura vécu que quelques mois avant que ses parents congolais ne rejoignent Londres. Pas dit donc que l’ailier de 30 ans (prêté cette saison à Anderlecht par Everton, où il n’a jamais vraiment réussi à s’imposer depuis son transfert en 2016) sache quel TCL prendre pour aller de Monplaisir à Saint-Just ou ce qu’est une cervelle de canut, mais ça ne nous empêchera pas de le qualifier de Gone s’il remporte la CAN pour sa deuxième participation après 2015. Et ça vaut aussi pour les trois autres, donc allez l’Algérie, allez la Tunisie, allez le Bénin et allez la République Démocratique du Congo ! Ahou !

Hugo Hélin (grâce au travail de data-mining de Catel)

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