SCO – OL : attention, d’Angers

AVANT-MATCH. Les Lyonnais veulent ramener un bon résultat de leur déplacement à Angers (ce samedi à 17h00, en direct sur Canal+). Pour bonifier l’exploit à Hoffenheim mardi dernier et la victoire contre Nîmes la semaine passée, mais aussi pour éviter que l’OL ne prenne trop de retard sur les places d’honneur.

Les 5 plus grands matchs nuls de l’histoire de l’OL, sans le 3-3 à Hoffenheim

Enjeu. Le danger est là, même s’il n’est pas encore imminent. L’OL n’est certes pas sur le podium (5e au début de cette journée), mais des doutes subsistent après tout toujours sur la capacité de Lille et Montpellier, outsiders qu’on n’attendait pas aussi haut, à tenir la distance sur une saison complète, tandis que l’OM affronte ce dimanche le PSG et est donc loin d’avoir pris les trois points. Mais le danger existe malgré tout.

Celui de vivre une saison comme celle d’il y a deux ans, lorsque le PSG, Monaco et Nice s’étaient envolés sans que jamais l’OL ne soit en position de les challenger. Après un début de saison mitigé (5 victoires en 10 matchs de Ligue 1), les Lyonnais ont la chance de n’avoir vu personne prendre les devants (à part le club parisien, qui évolue dans un autre monde) et de ne compter que deux points de retard sur le podium. À eux de se reprendre tant qu’ils en ont encore la chance et que le danger ne s’est pas concrétisé en « objectif atteint même si ce n’était pas celui de départ ».

L’OL, 1 modeste club d province en manque d’ambition ?

Compo. On fait face à un dilemme.

D’habitude, les tactiques de l’OL sont en vigueur par phase, de leur instauration jusqu’à la première contre-performance. Sauf qu’il subsiste cette fois un doute : le nul contre Hoffenheim était-il une contre-performance ou un exploit ? Même si les Gones ont été sévèrement secoués dans le jeu en Allemagne, on place l’équipe en 4-3-3 comme à la Rhein-Neckar-Arena puisque le Préze a été satisfait de ce qu’il y a vu.

Et aussi parce que le 3-5-2 évoqué par Bruno Genesio en conférence de presse (ça a sans doute un lien avec le fait qu’Hoffenheim évoluait dans ce système et a dominé l’OL) semble difficile à mettre en place si vite et avec un effectif qui ne compte que 3 défenseurs centraux, malgré l’arrivée de l’international Jérémy Morelsandriatana.

La composition probable : Lopes – Rafael, Marcelo, Denayer, Mendy – Ndombele, Tousart, Aouar – Traoré, Dembélé, Memphis.

Le groupe angevin de demainhttps://t.co/uWuIQOJcYi@FlavienTait de retour dans les 18 retenus par S. Moulin pour affronter l’@OL !

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— Angers SCO (@AngersSCO) October 26, 2018

Le prono de la rédac. On vous a déjà spoilé hier dans notre rubrique Inculture Foot, qui se demandait pourquoi tant de monde confond Angers et Amiens (et on a reçu tellement de témoignages de gens heureux que quelqu’un ose enfin évoquer ce problème que Zénon Zadkine a l’impression d’être le nouveau Mireille Dumas) : l’OL va être ballotté dans le jeu par le SCO, subir trop d’occasions, peut-être être sauvé par le poteau sur une tête sur corner d’Ismaël Traoré, mais l’OL va s’imposer 2-0 grâce à deux exploits individuels d’Houssem Aouar et Memphis Depay.

Le Fraude Book du mois d’octobre

Angers est une équipe tout à fait remarquable, finaliste de la Coupe de France en 1957 et 2017, compétition la plus emblématique au niveau national. Tenir le nul jusqu’à la pause serait magnifique. Bonne journée les Gones.

— Eddy Fleck (@eddy_fleck) October 27, 2018

Hugo Hélin

(Photo TSG Hoffenheim)

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