Plongée dans l’effectif de l’OL sur Football Manager 98/99

Football Manager

RETROGAMING. Le hasard des rangements a voulu que nous tombions sur Football Manager saison 98/99 au moment où sort l’édition 2019 et ses innombrables fonctionnalités hyperréalistes (malgré le nom, les deux jeux n’ont toutefois aucune « parenté », le Football Manager actuel étant l’héritier du Championship Manager d’alors). Le boîtier est cassé, le CD légèrement rayé, le jeu ne tourne plus sur les ordinateurs actuels, mais la base de données est encore accessible. Revue d’effectif de l’OL vidéoludique d’il y a 20 ans.

Gardiens

Grégory Coupet est là, et déjà l’un des meilleurs gardiens de la Division 1 (87). Seuls Bernard Lama, Fabien Barthez et Andreas Köpke sont au-dessus. Un titulaire solide, épaulé par le regretté Luc Borelli qui a tout du bon numéro 2 (81). Si vous êtes branchés « EBITDA », mieux vaut toutefois le vendre de suite : à 33 ans, il perd déjà de la valeur…

Sébastien Socié est là aussi (73). Loin du 80 que l’on peut attendre pour une doublure dans un club ambitieux, le jeune gardien mettra plusieurs saisons à atteindre cette note et il faudra attendre aussi un moment pour que sa valeur marchande n’augmente réellement. Si vous décidez de vendre Borelli et Socié, vous aurez un budget sympa pour trouver le bon compromis entre les deux, un jeune gardien à 80 (dommage, Rémy Vercoutre n’existe pas encore dans le jeu).

Latéraux

À droite, Patrice Carteron est le taulier qu’il vous faut (87). Profitant notamment d’un Lilian Thuram arrière central et d’un Vincent Candela milieu droit, il connaît dans la plupart des parties une carrière en équipe de France. Il vous faudra en revanche trouver une doublure, car il est le seul à ce poste dans l’effectif lyonnais.

À gauche, Serge Blanc (82) peut faire un titulaire honorable. Vous pouvez aussi faire le choix d’un latéral offensif en reculant Christophe Delmotte à ce poste. Ce dernier est « milieu de terrain défensif gauche », un poste bâtard un peu difficile à placer dans des schémas classiques. Faites-lui bosser la compétence « tacle » (il est déjà correct), et vous aurez un titulaire efficace. Quant à Cédric Uras, arrière gauche également, il est comme Socié : jeune, mais un peu trop juste (75) pour le plus haut niveau.

Défenseurs centraux

Le poste, pour lequel le jeu ne fait pas la différence entre libéro et stoppeur ou entre droitier et gaucher, est bien pourvu. Jacek Bak (87) et Jean-Christophe Devaux (85) forment une charnière de très bon niveau. Et vous avez encore derrière Christian Bassila (79), Florent Laville (84) et Hubert Fournier (84). Ce dernier, 30 ans, est celui qui semble être le plus dispensable, même s’il continuera à prendre de la valeur sur une ou deux saisons. EBITDA, encore et toujours !

Milieux de terrain

Vous n’avez à l’OL aucun milieu de côté, à part le cas Delmotte évoqué plus tôt. Optez pour un milieu à trois centraux. Si vous voulez la jouer réaliste, vous pourrez associer un défensif, un « normal » (disons relayeur) et un offensif. Pour les défensifs, vous avez le choix entre Philippe Violeau et David Linarès, tristement sous-évalués (75 et 71 seulement). Pour les relayeurs, Vikash Dhorasoo (87), Steed Malbranque (80) et M’Sadek Senoussi (77). Le seul « offensif » étant Alain Caveglia (83).

La tentation est grande de jouer l’offensive avec les trois meilleurs joueurs, Dhorasoo-Malbranque-Caveglia, le jeu tolérant tout à fait l’absence de « vrai 6 » dans une compo. Trouvez une bonne doublure à Caveglia et voyez si le marché ne propose pas des joueurs susceptibles de relever un peu le niveau de votre rotation. À moins que vos souvenirs personnels ne vous dictent de garder et d’aligner Violeau et Linarès malgré leur niveau dans le jeu, évidemment.

Attaquants

Le jeu ne propose que deux types d’attaquants : buteur et « avant », ce dernier pouvant être attaquant de soutien aussi bien qu’ailier, sans prédilection pour un côté ou l’autre dans ce cas. Le seul buteur de votre effectif ? Marco Grassi (85), un bon titulaire. Si le souvenir mitigé qu’il a laissé à Lyon et son âge (29 ans) ne vous emballent pas, vous pouvez essayer de trouver mieux sur le marché, sa vente vous rapportera pas mal. À Barcelone, Sonny Anderson est par exemple plus cher mais tape les 94.

Pour la doublure, pas d’obligation de casser la tirelire : plusieurs de vos nombreux « avants » peuvent rapidement devenir des « buteurs » après quelques semaines de travail sur la compétence « tir ». C’est notamment le cas de David Hellebuyck (77). Ce qui vous laisse, pour occuper vos ailes, Frédéric Kanouté (81), Anthony Braizat (78), Christophe Cocard et Joseph-Désiré Job (seulement 76 mais très bons passeurs). Vu leur niveau au départ, l’achat d’un bon « avant » ne sera pas tout à fait un luxe. À Lens, Tony Vairelles est par exemple à 88…

Dur de faire mieux que Lacombe

Vous pouvez désormais vous lancer dans la partie, sachant qu’à votre place Bernard Lacombe a troisième de D1 et atteint les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA. Ce sera compliqué de faire aussi bien : dans le jeu, Monaco et Paris ont des effectifs super costauds (la réalité avait été plus compliquée pour eux, puisque le club de la Principauté avait terminé 4e et celui de la capitale 9e) tandis que Lens, Bordeaux ou Marseille sont a priori un peu au-dessus de vous.

Eloi Paillol

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