OL : les principales pistes pour la succession de Bruno Genesio

Par Zénon Zadkine
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Publié le: 19 mars 2019

LYON 2050. La date de la fin mars approche et AulasBot©ByCEGID semble désormais avoir pris sa décision. Le robot dont l’intelligence artificielle est basée sur la personnalité de Jean-Michel Aulas, qui a pris depuis 2037 sa retraite à Nouveau-Saint-Tropez (charmant petit village du Verdon dont il a en financé la construction suite à la montée des eaux), ne devrait en effet pas demander une nouvelle dérogation à l’UNECATEF pour Bruno Genesio, qui a déjà dû compter à 18 reprises sur la bienveillance du syndicat des entraîneurs pour avoir le droit de rester sur le banc de l’OL.

Se pose évidemment la question du timing de l’annonce, à seulement quelques jours seulement des play-offs de la Ligue Internationale B 2049/50 à l’issue desquels l’OL peut espérer une promotion en Ligue A (leur statut de dauphin du FC Bâle en division Middle-Eastern Europe vaudra aux Lyonnais un premier tour contre les Bears de Vaduz, classés 7e en saison régulière). « Participer aux play-offs pour la 12e saison consécutive est un exploit pour un modeste club de province comme nous », a tenu à rappeler AulasBot©ByCEGID pour montrer que la décision n’était pas une sanction à l’égard de Genesio. « Les Groupama Gones et le Virage Toupargel soutiennent inconditionnellement Bruno. Et tous les messages que je reçois sur Twittol sont largement positifs. » Mais le réseau social mis en place et modéré par le club indique-t-il vraiment l’opinion de tous les supporters ?

Bruno Genesio s’apprête donc à quitter l’OL l’année du centenaire du club. Un club qu’il a profondément aimé et n’a jamais quitté malgré les appels du pied des meilleurs clubs de l’Ain. Un club qu’il aura entraîné pendant presque un tiers de son histoire. Un club qui aura connu sous sa houlette une ère de succès sportifs inédits jusque-là (32 Eusébio Cup) et qui devra donc maintenant se trouver un nouvel entraîneur. Trois grands profils sont à l’étude.

Un entraîneur français qui débute

L’entraîneur que tout le monde devrait s’arracher dans les prochaines années, c’est évidemment Kylian Mbappé. À 52 ans, l’attaquant parisien commence à voir son niveau décliner (seulement 3 Ballons d’or remportés sur les 5 dernières années) et pourrait donc prendre sa retraite après une carrière sportive bien menée (avec en point d’orgue ses 7 victoires en Coupe du monde et ses 2 demi-finales de Ligue des Champions avec le PSG). Mbappé a déjà annoncé sa volonté de devenir entraîneur, et tout le monde s’accorde à dire qu’il connaîtra dans cette nouvelle carrière les mêmes succès que dans tous les domaines dans lesquels il s’est lancé (quintuple disque d’or avec « Mbappé Rap », Oscar du meilleur acteur pour « Kyky From Bondy », prix Nobel de la paix pour sa résolution du conflit israélo-palestinien). Marcelo Guedes, dont le contrat avec l’OL prolongé en 2018 s’apprête à prendre fin, est lui aussi une option. Celui qui a récemment été naturalisé français a l’avantage de bien connaître le club lyonnais, même s’il n’en a plus porté le maillot depuis la funeste première partie de saison 2019/20 (127 buts encaissés en 20 matchs suite aux blessures d’Anthony Lopes et Jason Denayer juste après la fin du mercato estival). Enfin, l’OL garde un œil sur Florent Balmont, formé au club mais qui pourrait prolonger d’une saison son bail avec Dijon, dont il est le meilleur joueur.

Un grand entraîneur étranger

Armel Le Floc’h est évidemment l’un des entraîneurs les plus demandés du moment, mais les tensions diplomatiques entre la France et la Bretagne suite à l’interdiction du Gwenn ha Du dans les festivals rendent à l’heure actuelle l’obtention d’un visa de travail très compliquée. Zhang Min (Sénégal), Ali Bouzidi (Australie), James Maguire (Vénézuela) et Andreu Massó i Torrents (Catalogne) ont aussi été cités. Mais la probabilité de les voir sur le banc de l’OL semble très faible depuis que JeanMichelAulasBot©ByCEGID a indiqué les critères qu’il recherchera en priorité chez son futur entraîneur : « Il devra être francophone. Il devra être capable de réciter par cœur les fables de La Fontaine. Il devra avoir huit arrière grands-parents nés en France. Il devra porter une marinière, un béret et une baguette sous le bras. »

Ni Français ni étranger

Le football s’est peu à peu ouvert au monde et certains clubs ont même nommé des coachs qui ne sont ni des hommes ni blancs ! Mais d’autres expérimentations moins osées ont aussi eu lieu. Un logiciel a notamment dirigé le club de Brentford avec succès lors des trois dernières saisons en s’occupant de choisir les entraînements, les compositions d’équipes et les recrues. Plus de cinquante ans après avoir battu des grands maîtres d’échecs, l’ordinateur a ainsi passé un palier et prouvé qu’il pouvait aussi faire aussi bien tactiquement qu’un entraîneur anglais. L’expérience des votes du public pour définir les grands choix stratégiques a été moins concluante, puisque l’OM est passé de la Ligue 1 au Régional 2 puis à la faillite après avoir fait appel au bon sens de ses supporters. Enfin, on attend toujours qu’un des Xurkloroïdes, extraterrestres arrivés sur Terre il y a plus de deux décennies et parfaitement intégrés sur notre planète, ait sa chance à la tête d’une équipe de football française. Une idée dont n’est pas fan DomenechBot©ByCEGID, président de l’UNECATEF : « Les Xurkloroïdes ont certes démontré qu’ils étaient capables de grandes choses en traversant le cosmos pour nous offrir le secret de l’immortalité, mais animer correctement un 4-2-3-1 sur la pelouse du stade de l’Aube demande un tout autre genre de savoir-faire. »