OL – Caen (4-0) : dommage que Genesio parte, on commençait à voir du beau jeu

OLSMC2

LES NOTES. L’OL a assuré sa participation à la prochaine Ligue des Champions en éparpillant Caen (4-0) lors d’une deuxième période orgiaque.

OL : Lopes 5 – Dubois 5, Marcelo 6, Morel 6, Mendy 5 – Ndombele 5, Aouar 6 – Cornet 8, Memphis 8, Terrier 6 – Dembélé 8.

Si vous aviez préféré faire le choix du multiplex à celui du match de l’OL en intégralité, vous avez clairement fait le bon choix pendant 45 minutes. Bien bloqués par des Caennais pas inhibés par leur situation précaire au classement, les Gones perdent en effet peu à peu leur allant. Et quand ils arrivent enfin à apparaître dans le multiplex en obtenant un penalty, Moussa Dembélé le rate (ou Brice Samba l’arrête).

Et puis les planètes s’alignent, et l’on se rappelle que ça vaut quand même le coup de mater ces purges collectives pour les quelques mi-temps de grâce que ces joueurs sont capables de nous offrir. Et tant pis si ça permet à tous les consultants qui ne matent que les résumés de réécrire l’histoire en nous expliquant pourquoi Bruno Genesio est un si grand entraîneur, on a appris à profiter à fond de ce genre de 45 minutes et l’on sait de toute façon qu’on n’a plus à subir ce cirque très longtemps.

Votez pour le
néo-Jurynho !

Pendant 45 minutes, l’OL joue donc comme une équipe troisième de Ligue 1 devrait le faire plus souvent. Si vous n’avez même pas maté le multiplex et que vous n’avez le temps de voir qu’une seule action (si un médecin vient de vous annoncer que vous allez mourir dans trente secondes, par exemple), on vous conseille le double triangle Ferland Mendy – Martin Terrier – Houssem Aouar avant la conclusion parfaite du gauche de Dembélé. Et si le diagnostic était trop pessimiste et que vous avez un peu de sursis, essayez aussi de jeter un coup d’œil à la contre-attaque parfaitement gérée qui part d’un corner caennais et se conclut par la louche de Maxwel Cornet pour la reprise de Memphis Depay. Ou la percée tout en puissance de Dembélé qui décale Cornet pour le premier but de ce même Memphis. Ou le beau tir en angle ferm…

Bref, vous l’aurez compris, le feu d’artifice n’était pas que dans le ciel décinois et l’OL a au moins eu le mérite de conclure en beauté une saison où les bons moments, en termes de jeu ou de résultats, auront été trop épars pour vraiment susciter l’engouement. Le matériel était pourtant là, comme les séquences de jeu de ce samedi ou les succès de prestige contre des top équipes européennes l’ont prouvé. Ne reste plus qu’à espérer que l’effectif ne soit pas trop démantelé et que les promesses que suscite le nouvel attelage brésilien Sylvinho-Juninho passent l’été. L’avantage, c’est que cette excitation-là durera plus de 45 minutes.

Hugo Hélin

Commenter

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>