Le onze type des Lyonnais de janvier

UN MOIS, UNE ÉQUIPE. Tout au long de l’année 2014, en partenariat avec Old School Panini, retrouvez l’équipe des joueurs de l’OL qui fêtent leur anniversaire dans le mois en cours. Et ça commence très fort : avec Coupet, Domenech, Malbranque, Juninho et Maurice, on trouve en janvier pas moins de cinq  candidats sérieux au onze type de l’histoire de l’Olympique Lyonnais.

Le latéral-coach Domenech aurait peut-être préféré une équipe selon les signes astrologiques ; on aurait aussi pu choisir les lieux de naissances ou les pointures de chaussures. Ou les trois. Peu importe le critère, l’idée était de s’amuser à revisiter le passé en associant des joueurs qui, justement à cause de leurs dates de naissances, n’ont jamais eu l’occasion de taper le ballon ensemble.

Pour le coup, le premier mois de l’année offre un véritable mélange intergénérationnel. Coupet a certes joué avec cinq de ses « coéquipiers », mais sa sélection est due à un petit arrangement administratif (lire ci-dessous). Sinon, seuls les frères Domenech, Deplace et Maurice puis Juninho et Bergougnoux ont joué simultanément sous la tunique de l’OL. Malbranque a même réussi la performance de passer six saisons dans le groupe pro sans en croiser un seul, ratant de peu Deplace et Maurice, puis Juninho et Bergougnoux. Alors pour ceux qui avaient des regrets, voilà, l’erreur est réparée.

Grégory COUPET (31 décembre 1972). Il a tout gagné avec l’OL : plus de 500 matchs, sept titres de champion, une Coupe de France, une Coupe de la Ligue. Faut-il encore le présenter ?

(Bon d’accord, comme dans les tournois de sixte, on a dû emprunter un gardien à une autre équipe. Mais pour quelques petites heures. Et promis, c’est la seule fois de l’année.)

Raymond DOMENECH (24 janvier 1952). Et si c’était le meilleur arrière droit formé à l’OL dans toute son histoire ? Titulaire à 18 ans, formé au club, accent lyonnais, 300 matchs avec l’OL en un peu plus de sept saisons.

Jean-Jacques NONO (3 janvier 1965). On se souvient de sa coiffure rasta et de son physique impressionnant. Titulaire à 19 ans et plus de 100 matchs sous les couleurs de l’OL entre 1983 et 1988.

 

Joël MULLER (2 janvier 1952). Avant d’être le coach lénifiant du FC Metz ou du RC Lens, il fut un défenseur central appliqué pendant deux saisons à Lyon (1979-1981).

Albert DOMENECH (29 janvier 1953). Frère de mais pas que. Formé au club, qu’il a quitté en 1975, une cinquantaine de matchs de D1 aura suffi pour faire de lui un défenseur rugueux.

Steed MALBRANQUE (6 janvier 1980). Le phœnix. Près de 200 matchs avec l’OL entre 1997 et 2014. Un génie à sa sortie du centre de formation qui aura disputé ses plus belles parties en Angleterre, entre 2001 et 2011.

 

Sylvain DEPLACE (4 janvier 1972). International français (et capitaine) dans toutes les équipes de jeunes jusqu’aux Espoirs. Plus de 200 matchs avec l’OL. Facilité technique, humilité.

JUNINHO (30 janvier 1975). Doit on encore le présenter ?

Bryan BERGOUGNOUX (12 janvier 1983). Trois titres de champion (2002, 2004, 2005) en cinquante matchs. Qui dit mieux ? Son doublé en finale de la Coupe du monde 2014 est déjà dans toutes les têtes.

Lucien COSSOU (29 janvier 1936). Un but tous les deux matchs pendant trois saisons avec l’OL pour celui qui deviendra international français (six sélections, quatre buts) quelques mois après avoir quitté le club à 23 ans.

 

Florian MAURICE (20 janvier 1974). International, formé au club, 50 buts en 150 matchs de 1992 à 1997 pour celui qui a débuté au milieu avant de devenir un incroyable pistolero devant les cages. Seule une grave blessure l’a empêché d’aller encore plus haut.

 

Coach : Raymond DOMENECH (24 janvier 1952). Adieu D2, Lyon Ville Européenne, les derbys.

Remplaçants : Jean-Jacques N’Domba (12 janvier 1960), Clément Grenier (7 janvier 1991), Steve Marlet (10 janvier 1974), Ernest Schultz (29 janvier 1931), Loïc Rémy (2 janvier 1987).

Sponsor : Noirclerc Giraudy.

Lucien Eynard

(Photo de Juninho : Eddy Lemaistre – Panoramic)

Articles liés

• 
  OL : Juninho et Sylvinho, validés après vidéo
• 
  Avant OL – ASSE : « Juninho était une plaie pour les supporters adverses »
• 
  Pont-Saint-Esprit – OL (1-0) 1993 : quand le fighting spiripontain achevait l’ère Domenech