Avaldsnes – OL (2-5) : du spectacle en 3-5-2

OL féminin

FÉMININES. L’OL féminin a entamé sa campagne de Ligue des Champions par une large victoire en Norvège. Un succès acquis dans un 3-5-2 qui a permis quelques belles combinaisons défensives… et quelques frayeurs derrière.

 

Mercredi 5 octobre 2016, seizièmes de finale de Ligue des Champions

Avaldsnes IL – Olympique Lyonnais 2-5

Buts : Thorsnes (23e) et Hansen (52e) pour Avaldsnes, Kumagai (7e), Le Sommer (20e), Abily (48e, 62e) et Hegerberg (86e) pour l’OL

Avaldsnes : Schiffel – Ryland (Himle, 84e), Rosa, Benites, Tomter – Hansen (Dahl, 79e), Abrahamsen, Mjelde (cap.), Luana, Magnúsdóttir – Thorsnes (Vatnem, 90e+2). Entr. : Kent Michael Bøe.

OL : Bouhaddi – Houara, M’Bock (Petit, 46e), Kumagai – Cascarino, Abily (cap.), Seger (Lavogez, 46e), Majri – Marozsán (Bremer, 69e) – Hegerberg, Le Sommer. Entr. : Gérard Prêcheur.

 

La comparaison entre les systèmes tactiques des équipes masculines et féminines est assez évidente et rigolote, mais le parallélisme s’arrête sans doute là. Tous les deux peuvent être qualifiés de “3-5-2” mais le détail est bien différent : Bruno Genesio aligne une vraie sentinelle devant la défense et un joueur en soutien d’une pointe unique, tandis que Gérard Prêcheur opte pour deux vraies avant-centres et une numéro 10 en soutien.

 

Kumagai en difficulté

Les Norvégiennes ont été dangereuses sur chaque contre-attaque, en appliquant pourtant des méthodes rudimentaires : long ballon vers l’avant et des ailières qui vont vite. La fébrilité défensive de l’OL a été parfaitement symbolisée par Saki Kumagai, trop souvent prise de vitesse et toute proche d’une belle boulette en fin de match sur une passe en retrait trop courte pour sa gardienne.

 

Libérées sur les ailes

Delphine Cascarino a brillamment arpenté le côté droit et été dangereuse à chaque accélération ou presque. On devrait souvent revoir la joueuse de 19 ans cette saison. Amel Majri a été un poil plus discrète, malgré un système tactique qui lui permet de plus monter et de moins défendre que lorsqu’elle est placée en arrière gauche dans une défense à quatre. L’international a malgré tout offert une belle passe décisive à Ada Hegerberg en fin de match.
Le milieu de terrain a fait le job sans être ultra-dominateur. On retiendra quand même le doublé de Camille Abily, d’une belle frappe de loin et d’une tête à bout portant en renard des surfaces.

La différence en attaque

Le duo d’attaque Eugénie Le Sommer – Ada Hegerberg est donc reconduit dans ce système. On a surtout vu la première, dont la mobilité a fait beaucoup de mal à l’arrière-garde scandinave. Ses combinaisons avec Dzsenifer Marozsán sont plus que prometteuses et devraient donner le tournis à beaucoup de défenses. Hegerberg a été plus discrète et a passé la fin de match à chercher son but après avoir échoué sur le poteau et sur la gardienne. Elle a réussi par le marquer, bonifiant un match pas évident pour une joueuse de ce profil. Elle devrait une partie à la physionomie assez similaire dans une semaine au Parc OL : même avec la qualification déjà acquise pour les fenottes, il n’est pas dit que les Norvégiennes se découvriront.

Hugo Hélin

(Capture d’écran Canal+ Sport)

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