OL – Lille (2-2) : quand c’est trop haut, c’est Tropico

Rémy

LES NOTES. L’OL et son partenaire Tropico n’ont pas réussi à l’emporter contre Lille (2-2) et la deuxième place semble désormais hors de portée (six points de retard sur les Dogues avec une moins bonne différence de buts). Les Gones lutteront donc pour la troisième place avec l’ASSE de Pierre-Yves Polomat, Kévin Monnet-Paquet et Valentin Vada.

35e journée de Ligue 1, dimanche 5 mai 2019

Buts : Terrier (11e) et Dubois (74e) pour l’OL ; Rémy (50e) et Soumaré (68e) pour le LOSC.

Avertissements : Maia (44e) et Bamba (73e).

OL : Lopes – Dubois, Marcelo, Denayer, Mendy – Ndombele, Aouar – Traoré (Cornet, 69e), Fekir, Terrier (Dembélé, 72e) – Memphis. Entr. : Bruno Genesio.

LOSC : Maignan – Çelik, J. Fonte (cap.), Gabriel, Koné – Maia (Reinildo, 89e), Soumaré – Pépé, Ikoné (R. Fonte, 79e), Bamba – Rémy (Leao, 69e). Entr. : Christophe Galtier.

Lopes 6 – Dubois 4, Marcelo 6, Denayer 3, Mendy 4 – Ndombele 4, Aouar 5 – Traoré 2, Fekir 6, Terrier 5 – Memphis 6.

Le miracle n’a finalement pas eu lieu, ou plutôt le storytelling n’a pas tenu plus de deux victoires après lesquelles il fallait déjà regarder le score plutôt que le contenu pour croire à un grand changement. L’OL de presque-plus-Genesio est toujours le même que l’OL de Genesio, et il ne suffisait donc pas à l’entraîneur lyonnais d’annoncer son départ pour que les joueurs mettent en place par eux-mêmes des principes de jeu à la hauteur des ambitions d’un tel club et d’un tel effectif.

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Contre le LOSC, l’OL aura donc récité une partition que les habitués connaissent bien (les autres ne comprennent pas pourquoi ils se plaignent puisqu’il y a des buts et une victoire contre Manchester City) : possession de balle stérile, jeu offensif qui repose sur l’état de forme et la réussite des individualités, défense possiblement en danger sur chaque situation.

Ne reste plus qu’à jeter la pièce en l’air et à voir de quel côté elle retombe. Contre le LOSC, celle-ci a atterri sur la tranche : vite devant grâce à une frappe contrée de Terrier, l’OL a laissé ses adversaires prendre l’avantage sur deux erreurs défensives de Denayer et Dubois (mais celle-ci était plus collective) avant d’égaliser par ce dernier.

Et même les conséquences du score de parité ressemblent à l’OL de ces trois dernières saisons : insuffisant par rapport aux objectifs attendus du club (pas de réécriture a posteriori, le Libéro et les Libéronautes prédisaient à l’OL une deuxième place que le LOSC n’est qu’à trois points d’assurer), pas assez catastrophique comptablement pour être totalement indéfendable par ceux qui veulent s’en donner la peine.

Comme un symbole, l’OL finira d’ailleurs sa saison par une Union Sacrée. Un classique indémodable que même les mauvais supporters suivront cette fois sans sourciller : la perspective de perdre un match au Vélodrome est en effet aussi horrible que celle de voir l’ASSE en Ligue des Champions. Au moins, Genesio aura fini par mettre tout le monde derrière lui.

Hugo Hélin

(Photo LOSC)

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