OGC Nice – OL (1-0) : pas ça qui va nous faire changer d’avis sur les remakes

OGCNOL

LES NOTES. Comme à l’aller, l’OL s’est incliné 1-0 face à l’OGC Nice après avoir beaucoup tiré. La belle série de victoires lyonnaises s’arrête donc, ce qui est forcément une mauvaise opération après les victoires de Lille et Marseille. Lyon est désormais entre les deux, à six points de chacun

24e journée de Ligue 1, dimanche 10 février 2019

Olympique Gymnaste Club Nice – Olympique Lyonnais 1-0

But : Walter (69e sp)

Avertissements : Myziane (48e) et Dante (49e) à Nice ; Fekir (9e) et Marcelo (86e) à l’OL.

Nice : Benitez – Burner, Hérelle, Dante (cap.), Sarr – Cyprien, Tameze, Walter – Saint-Maximin (Wade, 83e), Ganago (Jallet, 73e), Myziane (Pélican, 65e). Entr. : Patrick Vieira.

OL : Lopes – Dubois (Tete, 86e), Marcelo, Denayer, Mendy – Ndombele, Aouar (Cornet, 86e) – Traoré (Terrier, 81e), Fekir (cap.), Memphis – Dembélé. Entr. : Bruno Genesio.

Lopes 5 – Dubois 6, Marcelo 3, Denayer 6, Mendy 6 – Ndombele 4, Aouar 5 – Traoré 3, Fekir 5, Memphis 5 – Dembélé 4.

Au coup d’envoi, compo désormais classique pour l’OL avec un 4231 aux airs de 442 en phase défensive, Fekir restant aux côtés de Dembélé pour exercer un pressing en premier rideau qui offrira notamment un corner. Corners que l’OL multiplie en 1ere mi-temps, mais sans donner l’impression de pouvoir vraiment être dangereux sur cette phase.

À part une première occasion concédée dès la 17e seconde sur laquelle Lopes est attentif, l’OL est globalement plus cohérent qu’à l’habitude, avec un milieu de terrain Aouar-Ndombele qui profite du faible milieu niçois pour bien équilibrer l’équipe. On sent cependant que l’architecture est bancale : les deux jouent avec le frein à main offensivement, mais sont souvent à la limite défensivement, ou en tout cas sur une sorte de reculoir inconfortable.

Pour le reste, se rappelant des consignes de Bruno Genesio, l’OL se fait de bonnes passes, et profite d’un côté droit niçois abandonné par Saint-Maximin, à peu près aussi intéressé par les retours défensifs que son ami Kylian (comme on dit au CFC). Mauvaise idée lorsque c’est Mendy en face, qui se régale dans son couloir et combine régulièrement avec Fekir et Memphis. Mais malgré 183 débordements de ce côté-là, aucun centre n’est assez précis, ou aucun 9 n’est assez présent pour aller couper un de ces centres dans le but. Le bilan de la première période est donc mi figue mi raisin. Globalement, l’OL est équilibré, joue plutôt bien, mais ne marque pas. L’inverse de beaucoup de matchs, ce qui n’est pas forcément pour déplaire de temps en temps. Reste que profiter de la faiblesse de Nice aurait été une bonne idée.

Seconde mi-temps plus décousue, où l’OL se découvre davantage et pousse en plus grand nombre. Les Lyonnais finissent même par être enfin dangereux sur un corner, en trouvant la tête de Dembélé et le poteau droit de Benitez. Le temps passe, mais personne ne s’inquiète vraiment : 16 des derniers 18 buts inscrits par l’OL l’ont été en deuxième période, ce que les twittos savent depuis longtemps #DaFoncescaTime

Mais même si Nice a la gentillesse de mal jouer tous ses contres, Ndombele concède un penalty stupide sur une action anodine où un seul Niçois est entouré par quatre Lyonnais dans la surface. 1-0. Avant la spéciale lyonnaise, et la mise en place de la tactique « Tous à l’abordage » ? Pas vraiment, d’autant que Genesio attend la 80e pour apporter du sang neuf dans une équipe visiblement émoussée. Malgré 46 ballons dans la surface à la 85e, l’OL affiche seulement 2 en expected goals (selon les chiffres Canal+). L’OL aurait donc dû gagner, mais ses occasions n’ont pas non plus été si franches (ou plutôt, ses actions n’ont que trop peu souvent abouties à un tir dangereux). Lille s’échappe (6 points d’avance). Marseille revient (6 points de retard). Sale soirée.

Les joueurs

Lopes (5), s’est signalé par un bon arrêt dès le début du match. Puis, plus rien à faire, hormis aller chercher le ballon au fond des filets sur un penalty inarrêtable.  Marcelo (3) a souffert face à la vitesse des Niçois qui ont souvent cherché à jouer dans son dos. Sa taille n’a jamais servi offensivement, hormis pour gâcher la puissante tête de Dembélé en le mettant sur le poteau niçois. Il a réussi un vrai geste de défenseur en mettant hors du but un ballon qui traînait à quelques centimètres de celui-ci. Pas de bol, c’était devant la cage de Benitez. Denayer (6) a été comme toujours très rassurant derrière, en s’occupant notamment de gérer la profondeur dans le dos de son compère brésilien, et a beaucoup cherché à jouer vers l’avant. Mendy (6) et Dubois (6) ont beaucoup pris leurs couloirs et le second s’est même permis de reprendre Saint-Maximin au sprint sur un contre dangereux.

Aouar (5) a eu le cul entre deux chaises tout le long du match. Pour qu’il s’exprime totalement, il faudra sans doute le libérer offensivement. Ndombele (4) concède le penalty et perd un ballon dangereux. Dommage, car, comme toujours, des projections verticales intéressantes. Fekir (5) a livré une super première mi-temps, mais s’est semble-t-il grillé en pressant sans trop de résultats. Une seconde mi-temps plus terne. On se demande pourquoi Traoré (3) a joué aussi longtemps, tant il ne semblait pas dans un bon soir. Memphis (5) a beaucoup tenté, remisé, frappé, couru. Le Batave fait tout pour enfin marquer, mais il en a été privé par Benitez et (peut-être) sa débauche d’énergie qui l’a privé d’un peu de lucidité en fin de match. Devant, Dembélé (4) a été un peu en deçà de ses dernières prestations, et n’a pas assez été présent lors des multiples centres lyonnais.

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Vincent G.

(Photo OGC Nice)

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