Avant FC Lyon – Montrouge en U17 : « Au départ, on visait le maintien »

Par Hugo Hélin
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Publié le: 17 mai 2019

JEUNES. Lyon en tête d’un championnat de jeunes, ça n’a rien de surprenant. Sauf quand ce n’est pas l’Olympique Lyonnais, mais le FC Lyon. Les U17 du club finaliste de la Coupe de France 1918 ont en effet damé le pion à leurs prestigieux voisins de l’OL (malgré tout qualifié pour les playoffs en tant que meilleur deuxième) ou de l’ASSE et disputeront leur quart de finale contre un autre club amateur, le Montrouge FC 92 (ce dimanche à 15h00 au stade Vuillermet). L’occasion de discuter avec Jordan Gonzalez, leur jeune (28 ans) et prometteur entraîneur.

Depuis la création des phases finales du Championnat de France U17, seulement trois clubs amateurs ont réussi à se qualifier.
Une réussite rare mais qui consacre l’excellent travail de certains clubs amateurs qui rivalisent sportivement avec des centres de formation de clubs pro. pic.twitter.com/UFxjvLMH8B

— EspoirsduFootball (@EspoirsduFoot) 6 mai 2019

Comment tu expliques cette saison fantastique : par une génération exceptionnelle ou par le bon travail de l’entraîneur ?

C’est surtout les joueurs, nous on n’y est pour pas grand chose. Il y avait déjà une génération qui avait eu des bons résultats et on est arrivés à la compléter avec des joueurs qu’on a sollicités, des joueurs que je connaissais parce que je travaille aussi avec le District du Rhône. On avait vraiment en tête ce qu’on voulait faire dans le jeu, donc c’était très facile de trouver les profils complémentaires à ceux qu’il y avait déjà au club. Et après, la mayonnaise a bien pris.

Nouvelle signature d’un de nos U17 à @ToulouseFC

Chaibi s’engage avec la ville rose pour la saison prochaine ! Bravo à toi champion, bravo à @Jordan61824784 aka le générateur d’avenir officiel du FC Lyon#FCLyon1893
Générateur d’avenir (grâce à J.Gonz, entre autres) pic.twitter.com/240mKXPcS0

— FC LYON (@FCLyonOfficiel) 16 mai 2019

On ne s’attendait pas à faire une saison comme ça. Au départ on visait le maintien, comme tous les clubs amateurs qui jouent au niveau national. On savait qu’on avait quand même un groupe de qualité, donc on voulait faire mieux que les générations précédentes, qui se maintenaient en terminant parmi les premiers non-relégables. L’objectif c’était vraiment de se maintenir le plus rapidement possible et d’avoir la place la plus haute de l’histoire du club. Mais on ne visait pas la première place. On s’est dit que si on était dans les six premiers, c’était bien. Et à la mi-saison quand on était dans les trois premiers, on s’est pris au jeu. Et on s’est dit pourquoi pas aller titiller l’OL et Saint-Etienne jusqu’à la fin de la saison…

Vous allez affrontez Montrouge, un autre club amateur. Vous vous dites que le hasard a mal fait les choses et que vous auriez préféré jouer un club pro, ou qu’il a bien fait les choses et que vous avez plus de chances de passer ?

On n’est pas heureux du tirage, parce que les chances sont les mêmes que si on avait tiré un club pro. Si Montrouge est arrivé là, c’est qu’ils montré leurs qualités face à des clubs pros. La chose positive que j’arrive à retirer de ce match, c’est qu’un club amateur va accéder aux demi-finales, ce qui n’a jamais été fait. Là, on est sûrs d’en avoir un, c’est une belle chose pour le foot amateur. C’est vrai qu’on aurait préféré recevoir un centre de formation qu’on n’a pas l’habitude d’affronter, mais ça reste un quart de finale de play-offs face à une très belle équipe qui joue bien, qui travaille bien.

Tu as annoncé que tu quitteras ton poste à la fin de la saison, tu as déjà des pistes ?

J’attends encore un peu pour faire le point. J’ai des contacts et je me déciderai sur la destination à l’issue des playoffs.

Ce sera toujours en tant que formateur ?

Oui. J’ai plutôt cette identité-là. J’ai eu des propositions dans le monde seniors, mais j’ai refusé. Je vais rester avec des jeunes, à un très bon niveau. Et on verra par la suite.