OL – PSG (0-0, 7 tab à 6) : un triplé sans trop briller

OL féminin

FÉMININES. Après la coupe de France, la Ligue des Champions ! L’OL féminin a remporté ses deux finales de la saison contre le PSG. Sans marquer un seul but dans le jeu, mais ce n’est pas ce qui compte.

 

Finale de Ligue des Champions féminine, jeudi 1er juin 2017

OL – PSG 0-0 (7 tab à 6)

Avertissements : Kumagai (66e) pour l’OL, Diallo (55e) Georges (81e) Morroni (115e) pour le PSG

OL : Bouhaddi – Mbock, Buchanan, Renard (cap), Majri – Abily, Kumagai, Marozsán – Le Sommer, Hegerberg (Bremer, 60e), Morgan (Thomis, 23e ; Lavogez, 107e). Entr : Gérard Prêcheur.

PSG : Kiedrzynek – Geyoro, Delannoy, Paredes – Perisset (Morroni, 90e+4), Diallo (Boquete, 57e), Cruz (cap) (Georges, 80e), Formiga, Lawrence – Cristiane, Delie. Entr. : Patrice Lair.

 

Gérard Prêcheur est un magicien. Il a pris en main une équipe qui perdait ses séances de tirs aux buts avec une régularité consternante et il en a fait un vainqueur implacable dans cet exercice. La magie a d’ailleurs certainement été aidée par le fait de le travailler très régulièrement. On sera sans doute moins dithyrambique sur la manière de finir désormais toutes les finales à égalité. Si l’on ignore le match pour du beurre en fin de D1 contre une équipe remaniée, l’OL a affronté trois fois le PSG cette saison et n’a pas réussi à marquer dans le jeu.

La composition proposée par Gérard Prêcheur pour sa dernière était celle qui était prévue, à savoir la même que pour la finale de Coupe de France à l’exception de Sarah Bouhaddi qui reprenait sa place et d’Alex Morgan qu’il ne pouvait pas vraiment ne pas aligner puisqu’elle était venue pour ça. Le marketing n’étant pas toujours plus fort que la médecine, l’Américaine quittait à nouveau ses coéquipières au bout de vingt minutes, remplacée par Élodie Thomis ce qui ne changeait rien au plan de jeu.

L’OL tenait le ballon sans jamais se montrer réellement dangereux tandis que le PSG procédait en contre. Chaque équipe avait quelque situations dangereuses mais aucune des deux gardiennes n’étaient vraiment mise à contribution. Katarzyna Kiedrzynek s’employait sur quelques frappes lointaines et quelques ballons aériens mais les occasions chaudes étaient rares.

La séance de tirs aux buts est donc arrivée de façon très naturelle, elle aurait même pu venir plus tôt. L’inoffensivité des deux équipes était telle qu’un but n’aurait été qu’un coup du sort, là au moins le hasard se jouait sur au moins dix tirs. La liste des premières tireuses était à peu près la même qu’à Vannes pour celles qui étaient encore sur le terrain. Et si Irene Paredes restait sagement dans le rond central, Saki Kumagai retentait sa chance avec succès. Entre temps les gardiennes avaient arrêté les frappes d’Eugénie Le Sommer et de Grace Geyoro.

Au huitième tir, il ne restait plus grand monde pour se proposer. Les défenseuses centrales rustiques – Laura Georges et Kadeisha Buchanan – restaient en réserve comme à Vannes tout comme Irene Paredes et Claire Lavogez qui ont de mauvais souvenirs à ce jeu. Plutôt que Pauline Bremer et Perle Morroni, ce sont les gardiennes qui se sont alors présentées dans un duel direct. Katarzyna Kiedrzynek a totalement raté sa frappe qui est passéé à côté de la cage de Sarah Bouhaddi. La gardienne de l’équipe de France n’a au contraire pas tremblé pour remporter sa quatrième Ligue des Championnes.

L’OL rejoint donc Francfort au palmarès et vu l’état du club allemand, il peut envisager de le dépasser. Il sera temps plus tard d’analyser la qualité de la saison mais sur le plan du palmarès, il s’agit du deuxième triplé consécutif, il n’y avait pas moyen de faire mieux.

CHR$

(Photo UEFA)

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