L’OL devrait faire bonne figure à l’Euro 2017

Euro17

EURO 2017. Selon les listes officielles de l’UEFA, l’OL sera avec 12 joueuses le deuxième club le plus représenté au prochain Euro féminin qui commence ce dimanche (derrière Wolfsbourg, qui en comptera 14). La liste aurait même pu être plus imposante, mais Méline Gérard est désormais comptée comme joueuse de Montpellier et Amel Majri a dû déclarer forfait au dernier moment à cause d’une blessure à la cheville. D’autres fenottes comme Delphine Cascarino, Pauline Bremer ou Kheira Hamraoui manqueront le rendez-vous sur blessure ou choix de l’entraîneur. La quasi totalité de l’effectif pouvait en réalité espérer aller aux Pays-Bas, en dehors bien sûr des joueuses des autres continents.

Les Lyonnaises sont bien sûr représentées en équipe de France, où elles forment un tiers de l’effectif (un peu moins que d’habitude où on était plus proche de la moitié). On les trouve également en Allemagne (Josephine Henning et Dzsenifer Marozsán), en Suède (Caroline Seger) et en Norvège (Ada Hegerberg), soit quatre des cinq sélections européennes les mieux classées par la FIFA. La probabilité d’avoir au moins une championne d’Europe à la reprise de l’entraînement à Décines est donc élevée.

 

L’Allemagne de Marozsán en grande favorite

Il est d’ailleurs probable que la seule présence de Dzsenifer Marozsán soit suffisante pour cela (Josephine Henning en fin de contrat ne devrait pas être conservée par l’OL) : la dernière fois qu’une autre équipe que l’Allemagne a remporté l’Euro, la doyenne de la délégation lyonnaise Camille Abily n’avait même pas 9 ans, alors que Griedge Mbock, Ada Hegerberg et Claire Lavogez n’étaient pas encore nées. Dzsenifer Marozsán elle-même avait à peine un an. Championne Olympique en titre, l’Allemagne fait bien sûr figure de grande favorite et la meneuse de jeu lyonnaise en sera la capitaine, comme le seront également Wendie Renard avec la France et Caroline Seger avec la Suède (brassard partagé pour cette dernière avec Lotta Schelin, toujours un peu lyonnaise).

 

La France en outsider numéro 1

La France est certainement l’outsider numéro 1 derrière une Mannschaft rajeunie, forte de sa deuxième place européenne et de sa victoire à la SheBelievesCup il y a quelques mois. Les Bleues forment l’escouade la plus expérimentée du plateau, avec huit joueuses qui ont dépassé 100 sélections. Parmi elles, les Lyonnaises Sarah Bouhaddi, Camille Abily et Eugénie Le Sommer devaient constituer l’épine dorsale des Bleues avec Wendie Renard (qui ne compte que 90 sélections) et l’ancienne lyonnaise Amandine Henry.

Dans l’axe de la défense, Griedge Mbock sera en concurrence avec Laura Georges, une autre ancienne, alors que sur le côté droit, Jessica Houara le sera avec Ève Périsset, née à Saint-Priest et formée à l’OL. À moins que l’absence d’Amel Majri n’oblige l’une des deux à occuper le flanc gauche…

Enfin les deux dernières joueuses lyonnaises devraient prendre place sur les ailes, secteur où la rotation est la plus importante. Contre la Norvège en match amical, Élodie Thomis a rappelé que sa vitesse restait une arme redoutable, à condition qu’elle ait le physique pour tenir tout le match (sa sortie en cours de jeu lors du quart de finale de la Coupe du monde 2015 contre l’Allemagne a sans doute coûté à la France une place en demi-finale) et qu’elle n’écoute pas trop ceux qui lui disent que sa technique a beaucoup progressé. L’horizon est bouché pour Claire Lavogez dans l’axe du milieu de terrain, qui serait sa position privilégiée, mais elle devrait avoir l’occasion de se montrer sur un côté ou l’autre durant l’Euro.

 

Faibles chances de victoire pour les Scandinaves

La Suède de Caroline Seger est la quatrième nation européenne et médaillée d’argent des derniers Jeux Olympiques. Cela en fait naturellement un candidat à la victoire finale. Cette médaille a toutefois été obtenue grâce à une unique victoire lors du premier match 1-0 contre la très faible Afrique du Sud, puis grâce à des prouesses défensives et de la réussite aux tirs aux buts. L’ère Pia Sundhage s’achève sans convaincre mais le tirage au sort pourrait aider les Suédoises : tombées dans le groupe de l’Allemagne, elles sont assurées d’éviter ensuite les tenantes du titre jusqu’à la finale et elles devraient aussi échapper à la France (sauf si les Bleues avaient l’idée judicieuse de perdre un match du premier tour). La probabilité de les voir remporter le titre reste malgré tout très faible.

Si l’Allemagne a remporté huit des onze Euros disputés et si la Suède avait remporté le premier en 1984, c’est la Norvège qui complète le palmarès avec ses titres 1987 et 1993. À l’époque – et un peu après – il s’agissait d’une des nations majeures, qui remportera la Coupe du monde 1995 et les Jeux Olympiques 2000. Depuis, la situation a évolué et la place de finaliste de l’Euro 2013 était clairement une surprise. Toutefois une nouvelle génération prometteuse est désormais à la manœuvre et devrait permettre à la sélection norvégienne de retrouver un peu de lustre, même si ça ne sera sans doute pas au niveau des années 90 et que les chances de victoire sont infimes. Les deux fers de lance de cette génération sont la Wolfsbourgeoise Caroline Graham Hansen et la Lyonnaise Ada Hegerberg.

La présentation (très) complète de l’Euro 2017

Elle ne joue plus à l’OL, mais elle y a passé assez de temps pour être mentionnée. La Suissesse Lara Dickenmann disputera le premier Euro de l’histoire de sa sélection, peu de temps après avoir remporté pour la première fois la Cyprus Cup. Une qualification pour les quarts de finales serait déjà une belle performance.

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