OL : Jean-Michel Aulas prépare déjà les célébrations du titre de champion de France 2018

Aulas

TRANSE PRESSE. « Pour notre premier titre, la première division ne comptait également que 18 clubs. » Le bureau de Jean-Michel Aulas baigne à nouveau dans l’ambiance propre aux fins de saisons du début des années 2000. Le suspense reste entier : les deux Olympiques sont au coude à coude, à égalité de points, à cinq journées de la fin du championnat. Une lutte pour le podium ? En apparence seulement.

 

Bus à impériale et t-shirts commémoratifs

Car, le président de l’OL le rappelle : « Terminer troisième avec Paris et Monaco aujourd’hui, c’est comme être champion de France. » S’il admet que cette troisième place reste à consolider, Jean-Michel Aulas se veut confiant et anticipe déjà un éventuel succès. Le savoir-faire du club en matière d’auto-célébration est incontestable. Le parcours du bus à impériale est déjà planifié, la journée du 20 mai a d’ores et déjà été aménagée pour les salariés de l’Hôtel de Ville, le service communication prépare les t-shirts commémoratifs que porteront les joueurs.

 

Une banderole de 10 par 8 sur Fourvière

Un t-shirt qui pourrait réserver des surprises… « 2018 » pourrait ne pas être la seule année à s’ajouter aux sept titres remportés entre 2002 et 2008. « En 2015 et 2016, nous sommes également champion », rappelle Aulas. « Mieux, sur ces deux saisons, nous devançons l’une des deux équipes ne jouant pas le même championnat que nous, l’AS Monaco ! » Soucieux d’éviter les extrapolations excessives, le président lyonnais ne cherche pas à en rajouter sur ces deux formidables performances. 2015 et 2016 n’apparaîtront donc pas différemment des autres titres sur le t-shirt et sur la banderole de dix mètres par huit qui sera accrochée sur la basilique de Fourvière.

Parc OL : un parc d’attraction sera
entièrement consacré à la victoire 2-1 contre le PSG

 

L’OL plus grand club français de l’histoire ?

Le titre de 2018 constituerait donc une decima historique pour le club lyonnais. « Qui deviendrait alors aussi le plus grand club français de l’histoire, fort de ses 10 titres. Personne n’a fait aussi bien, ou alors en des temps immémoriaux », ajoute Aulas avec un petit sourire en coin en faisant référence à l’ASSE, actuel détenteur du record. Mais 2018 pourrait être une année encore plus riche en trophées. « Nous fêterons également nos victoires dans les Trophées des champions remportés en 2015 et 2016 en l’absence d’adversaire loyal », confie Jean-Michel Aulas (ces deux années-là, l’OL avait été battu dans la compétition estivale par le PSG). « Mais aussi les coupes de France et de la Ligue de l’année 2016. » L’explication ? Simple comme un théorème : cette année-là, l’OL est éliminé des deux coupes nationales par… le PSG, futur vainqueur.

« Comment nier que les dés étaient pipés ? Notre élimination n’était pas équitable au vu du financial fair-play (prononcé à la française, ndlr). Ces trophées nous reviennent de droit. D’ailleurs… » Pris d’une inspiration, des étoiles dans les yeux, Jean-Michel Aulas congédie notre reporter. Ce dernier quitte le bureau du capitaine d’industrie en captant quelques-uns des mots que celui-ci marmonne en comptant sur ses doigts : « Le PSG, concurrent déloyal s’il en est… bat Caen, sachant que Caen nous a éliminés… oui, ce serait logique… à nous la coupe de France 2018. »

Agence Transe Presse / EP pour le bureau de Lyon

(Photo Damien LG)

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