OL féminin : déjà l’Europe comme horizon

OL féminin

FÉMININES. Les supporters parisiens les plus caustiques et originaux vont pouvoir continuer à nous régaler avec leurs comparaisons ironiques entre la situation du PSG en Ligue 1 et celle de l’OL en Division 1 féminine : le club lyonnais devrait de nouveau écraser la concurrence sur la scène nationale.

Une victoire facile 7-0 contre Rodez d’un côté (un quadruplé d’Ada Hegerberg, un doublé de Camille Abily et un but de Kheira Hamraoui), un timide nul 1-1 contre Soyaux de l’autre : on n’ira pas jusqu’à dire que la première journée de D1 féminine a mis fin au suspense (après tout, le PSG peut encore remporter tous ses matchs y compris les deux contre l’OL), mais elle a déjà confirmé une tendance évidente. Oui, l’OL est bien le favori à sa propre succession et à un 12e titre national d’affilée.

Si l’OL a une cote proche de 1,0000000001 chez les bookmakers (on dit ça comme ça, même pas sûr qu’ils proposent ce pari qui a de grandes chances d’être perdant pour eux), c’est avant tout car le club lyonnais a su conserver son ossature. La star américaine Alex Morgan a quitté le club, mais son impact sur le jeu n’était pas aussi important que celui qu’elle avait sur les réseaux sociaux. Caroline Seger et Pauline Bremer, les deux seules autres partantes à avoir disputé plus de 5 matchs en championnat (Méline Gérard était remplaçante de Sarah Bouhaddi, Josephine Henning est arrivé en janvier et a surtout joué les utilités, Aurélie Kaci n’avait même pas cette chance), n’étaient de leur côté pas vraiment des taulières.

L’OL a dès début juillet bouclé la venue des gardiennes de l’OM Pauline Peyraud-Magnin (25 ans, qui retrouve son club formateur) et de Dijon Romane Bruneau (21 ans), ainsi que l’ailière montpelliéraine Emelyne Laurent (18 ans). Mais les mouvements les plus significatifs dans le sens des arrivées ont eu lieu en fin de mercato, où l’OL a signé la latérale anglaise Lucy Bronze (25 ans) puis la remuante Shanice van de Sanden (24 ans), intenable lors de l’Euro remporté cet été à domicile par les Pays-Bas.

Et comme en plus Amandine Henry devrait revenir à Lyon après la fin de son contrat aux Portland Thorns, pourquoi pas accompagnée d’une internationale américaine qui pourrait être Morgan Brian, le nom du futur club champion de France ne fait guère de doutes. Malgré l’inexpérience de l’entraîneur Reynald Pedros, qui n’a pour l’instant coaché que les redoutables Saint-Jean-de-la-Ruelle et Saint-Pryvé Saint-Hilaire. L’ancien attaquant nantais et son équipe seront donc surtout attendus et jugés en Ligue des Champions, une compétition que l’OL essaiera de remporter pour la troisième fois d’affilée.

La présentation complète de la saison (Ni buts ni soumises)

Hugo Hélin

(Photo Laurent Pagnon / Toulouse International Ladies Cup)

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