OL – Angers (2-1) : cours, joue simple, donne-la à Memphis

Memphis

LES NOTES. Porté par le meilleur match en 2019 de Memphis Depay (ce qui ne veut certes pas dire grand chose), l’OL a mis fin à sa série de trois défaites consécutives grâce à une prestation convaincante (à part quelques minutes).

OL : Lopes 4 – Tete 5, Marcelo 5, Denayer 6, Dubois 6 – Ndombele 5, Aouar 7 – Cornet 4, Fekir 4, Terrier 7 – Memphis 8.

Pour la quatrième fois d’affilée, l’OL commence avec un système différent du précédent. Memphis retrouve sa position d’avant-centre des Pays-Bas dans le 4-2-3-1 lyonnais, le duo Ndombele-Aouar est de retour au milieu, Genesio bricole un peu en défense en fonction des absents. Mais ça marche plutôt pas mal en début de match.

L’OL attaque en nombre, avec souvent sept joueurs très haut sur le terrain. Comme d’habitude, il y a encore cette impression d’attaquer avec beaucoup trop de joueurs dans l’axe sur certaines phases. Le côté droit Tete-Cornet apporte très peu, à part des dribbles sur Manceau. Mais ça passe souvent, et étonnamment, dans le dos des défenseurs angevins. Pas persuadé que Stéphane Moulin apprécie vraiment, mais peu importe. Aouar régale Memphis en profondeur au quart d’heure de jeu et le 9 du jour trompe Butelle. 1-0 assez facile, assez logique.

L’OL continue d’attaquer, et offre même quelques étonnantes (par rapport aux standards habituels) séquences de pressing ultra agressif, qui mènent à une frappe juste à côté de Memphis. Terrier puis Cornet ont une grosse occasion, repoussée difficilement par Butelle (c’est bien au singulier. Mais logiquement, l’OL finit par faire le break à cinq minutes de la pause grâce au premier.

Lopes, au chômage technique à part sur une tête de Pavlovic, admire de l’autre bout du terrain un nouveau caviar d’Aouar pour Terrier, qui ne se trompe quasiment jamais devant le but. 2-0, et toujours ces questions pour savoir quel est le plafond de Martin Terrier. Un très bon buteur mais trop timide dans le jeu, ou un joueur capable d’enchaîner les buts et qui passera un cap pour devenir encore plus influent ? Marcelo Gal…le futur coach de l’OL se posera vite la question en visionnant les matchs de fin de saison de sa nouvelle équipe.

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En début de deuxième période, l’OL se procure un nombre impressionnant d’occasions plus ou moins dangereuses : Tete, Cornet, Fekir, Dubois, Memphis, Cornet, re-Cornet, Terrier, Denayer puis Fekir. Dix occasions, dont d’énormes pour le Néerlandais seul face au but. Un gros raté qui ne doit pas masquer la réalité : malgré la polémique de l’aller-retour à Amsterdam dans la semaine du match (visiblement pas une pratique nouvelle chez lui), Memphis a fait son meilleur match en 2019 à l’OL. Et s’il peut être tentant de faire le lien avec le départ annoncé de Bruno Genesio, il faut aussi retenir qu’il l’a fait en jouant au poste d’avant-centre, là où il s’exprime le mieux. Facilitateur, bon dos au jeu et décisif pour lancer le match, c’est le Memphis qu’on aime, même si ça ne durera peut-être qu’une soirée.

L’OL qu’on aime, enfin à peu près, c’est aussi celui qui se fait peur stupidement en fin de match. Cornet a l’occasion de plier le match à la 85ème, parfaitement lancé face au but par Traoré ? Ça termine à côté. L’OL doit gérer une relance au pied par Lopes, gardien assez à l’aise techniquement ? Ça se termine en mauvaise passe puis en déviation de Tousart contre son camp à l’orée des arrêts de jeu. Malgré tout, ça finit bien. Comme la saison ?

Raymond Jacquet

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