LOSC – OL : se venger, se relancer et continuer à rêver de podium

Rafael

AVANT-MATCH. Battu à domicile à l’aller, l’OL espère se venger du LOSC au stade Pierre-Mauroy (ce dimanche à 17h00, beIN 1) et espère surtout se relancer après trois défaites d’affilée en Ligue 1. Le podium pourrait dans le cas contraire continuer à s’éloigner.

Enjeu. La situation n’a pas tellement changé depuis la 15e journée et cette défaite contre le LOSC au Parc OL. Le PSG est largement détaché (10 points d’avance sur son dauphin à l’époque, 12 aujourd’hui) et trois équipes sont à la lutte derrière lui pour les deux places restantes pour le podium (bon, on triche un peu, puisque Nantes n’était alors qu’à 3 points du troisième même si son pedigree laissait indiquer que le FCN aurait sans doute du mal à lutter sur la durée avec les clubs de devant).

La seule différence tient en fait plutôt à la place de l’OL : à l’époque bien calé dans le groupe de poursuivants entre l’OM (2 points d’avance) et Monaco (même nombre de points, 1 unité de moins à la différence de buts), les Lyonnais ont depuis rétrogradé d’une place mais surtout pris du retard sur leurs concurrents. Monaco, qui a largement battu Dijon 4-0 vendredi, compte 8 points d’avance sur l’OL. Marseille, qui jouera dimanche soir contre Bordeaux, est 4 points devant Lyon. Autant dire que la vengeance contre des Lillois qui étaient venus s’imposer sur la pelouse du Parc OL fin novembre n’est pas la seule motivation qui animera les Lyonnais. L’OL est assuré de finir le week-end à la quatrième place, alors autant que ce ne soit pas trop loin de ses concurrents directs. Sinon, la fin de saison pourrait rapidement devenir très longue.

 

Diakhaby plutôt que Marcelo ?

Compo. Comme d’habitude on sait que l’OL sera en 4-2-3-1, reste à savoir les ajustements par rapport à l’équipe-type.

Le groupe : Lopes, Gorgelin – Diakhaby, Marçal, Marcelo, Mendy, Morel, Rafael – Aouar, Diop, Ferri, Ndombele, Tousart – Memphis, Mariano, Fekir, Gouiri, Traoré.

Kenny Tete est toujours blessé et Rafael continuera donc à occuper le côté droit de la défense. À gauche, Fernando Marçal était titulaire contre Villarreal jeudi en Ligue Europa et Ferland Mendy devrait donc le suppléer ce dimanche.

Houssem Aouar semble un peu tirer la langue en ce moment et pourrait donc débuter le match sur le banc, laissant sa place sur le côté gauche de l’attaque à Memphis Depay. Mais la plus grosse surprise pourrait venir de la défense centrale : Marcelo vit une sale période, loin du patron qu’on nous avait vendu, et Mouctar Diakhaby pourrait donc être aligné à sa place.

La composition probable : Lopes – Rafael, Marcelo (ou Diakhaby), Morel, Mendy – Tousart, Ndombele – Traoré, Fekir, Memphis – Mariano

Le prono de la rédac. On ne vit pas le match de l’année entre un OL qui a du mal à faire des différences contre un bloc bien regroupé et un LOSC qui a du mal à exploser lors des rares contre-attaques exploitables. Les Lyonnais s’imposent malgré largement, au talent. Nabil Fekir enroule sa frappe à l’entrée de la surface avant de sortir son protège-tibia de sa chaussette, un geste concerté avec le service comm du club dans le cadre de l’opération « Protégeons nos artistes » (0-1, 29e), Houssem Aouar fait le break après un joli une-deux avec son capitaine (0-2, 52e) et Bertrand Traoré n’a plus qu’à pousser le ballon au fond après un centre de Ferland Mendy (0-3, 81e). C’est toujours aussi dégueulasse, mais au moins ça se remet à gagner.

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Bonus

La vidéo. 6 décembre 2009. Le LOSC accueille l’OL au Stadium Nord de Villeneuve-d’Ascq. Le score de 4-3 laisse indiquer un match fou entre deux équipes en feu, mais la rencontre tourne plutôt à une confrontation entre Lille et deux joueurs. Il semble en effet y avoir un immense no man’s land entre Hugo Lloris et Lisandro Lopez, tous les deux grandioses à chaque extrémité du terrain.

L’Argentin ne met que 35 minutes à inscrire un triplé. Le Français multiplie les miracles dans ses cages. Le premier but lillois résume parfaitement son match : auteur de deux arrêts splendides sur des têtes à bout portant, Lloris finit par s’incliner, abandonné par sa défense. Le but de la défaite est d’ailleurs marqué dans les arrêts de jeu, après une perte de balle ridicule de François Clerc. Scénario cruel, mais défaite loin d’être imméritée : le football se joue à onze, pas à deux.

Hugo Hélin

(Photo Jean-Marc)

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