L’OM prêt à payer pour que Caen devienne « Olympique »

Eyraud

TRANSE PRESSE. L’avant-gardisme de Jacques-Henri Eyraud ne se cantonne pas à l’utilisation de diapos PowerPoint en conférence de presse. Le président de l’OM est à l’origine d’une démarche inédite dans le foot : l’achat d’un nouveau nom pour un club tiers. Décryptage d’un coup à plusieurs bandes.

Tout part d’une punchline. Trois petits mots qui gonflent de fierté les habitants de la cité phocéenne : « Un seul Olympique ». Une signature locale que le pragmatique Jacques-Henri Eyraud, rompu à l’exercice de la communication, ne pouvait pas ne pas exploiter. On a ainsi vu le compte Twitter de l’OM lancer un hashtag #LyonOM à l’occasion de « l’Olympico », le 23 septembre dernier. Une manière de nier la qualité d’Olympique de l’OL.

Le président de l’OM a toutefois été contrarié. Par la défaite contre l’OLYMPIQUE Lyonnais (4-2), mais aussi par les deux revers de son équipe contre les autres clubs usurpant le qualificatif : le Nîmes OLYMPIQUE (3-1) et le Lille OLYMPIQUE Sporting Olympique (3-0). De quoi pousser certains internautes à ironiser à propos d’un championnat des Olympiques, dans lequel l’OM serait bon dernier. Une perspective insupportable pour « JHE », qui voit une nouvelle chance de valider le slogan « OM Champions Project » lui échapper. Et qui aurait donc selon nos informations contacté les dirigeants de Caen pour les convaincre d’intégrer le mot Olympique dans le nom de leur club.

Vers une guerre des hashtags ?

L’Olympique Malherbe Caen, selon son nouvel intitulé, offrirait ainsi une possibilité à l’OM de marquer ses premiers points dans le « ChampiOlympique » dès cet après-midi. Autre avantage : Caen a accroché l’OL (2-2), dans un partage des points potentiellement profitable à l’OM sur le moyen terme. Gilles Sergent, président du club normand serait intéressé, d’autant que Marseille serait prêt à poser sur la table 2M€ + le recrutement de Mouhamadou Dabo.

Contacté par notre rédaction sur ce qui pourrait être une surenchère dans le poids accordé aux hashtags trollesques, Jean-Michel Aulas s’est contenté d’une réponse sibylline: « Jacques-Henri a beaucoup de qualités. Ceci étant, légitimer un hashtag a posteriori relève du plus pur amateurisme. L’OL a montré comment être efficace en la matière en s’appuyant sur du concret avant de twitter #OLbeaujeu et #OLjouebien. »

Agence Transe Presse / EP pour le bureau de Lyon

(Photo OM)

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