L’OL n’arrive pas en retard à sa finale avant l’heure, mais repart un peu trop tôt

Kumagai

FÉMININES. L’OL féminin ira à Wolfsburg avec un but d’avance (2-1). Mais le match aller de son quart de finale de Ligue des Champions laissera un sentiment d’inachevé, tant les Fenottes ont parfaitement géré la première période avant de baisser le pied en deuxième période.

Quart de finale aller de Ligue des Champions, mercredi 20 mars 2019

Olympique Lyonnais – VfL Wolsburg 2-1

Buts : Le Sommer (11e) et Renard (18e) pour l’OL ; Fischer (64e) pour Wolfsburg.

Avertissements : van de Sanden (63e), Marozsán (73e) et Le Sommer (75e) à l’OL ; Peter (80e) à Wolfsburg.

OL : Bouhaddi – Bronze, Mbock, Renard (cap.), Majri – Henry (Cascarino, 87e), Kumagai, Fishlock (van de Sanden, 59e) – Marozsán – Le Sommer, Hegerberg. Entr. : Reynald Pedros.

Wolfsburg : Schult – Blässe (Maritz, 46e), Fischer (cap.), Goessling, Peter – Neto (Masar, 82e), Gunnarsdöttir – Graham Hansen, Harder, Popp – Pajor. Entr. : Stephan Lerch.

Tout avait bien commencé et les Lyonnaises semblaient d’ailleurs bien mal payées à la pause. Dans le sillon d’une Ada Hegerberg à la hargne exemplaire et au pressing tout-terrain, l’OL menait alors 2-0 grâce une passe en retrait mal assurée de Claudia Neto parfaitement exploitée par Eugénie Le Sommer (1-0, 11e) et une tête de Wendie Renard sur corner (2-0, 18e).

Et l’OL aurait pu donner à cette finale avant l’heure (une expression pour une fois pas galvaudée, puisque cette affiche a effectivement été la finale de la Ligue des Champions à trois reprises dont l’an dernier) des allures de triomphe si Amandine Henry avait cadré après qu’Almuth Schult lui a repoussé le ballon dans les pieds sur un centre à ras de terre d’Hegerberg (3e) ou si Le Sommer avait eu un peu plus de réussite sur une reprise puissante qui a atterri sur la barre (43e). L’OL de Reynald Pedros n’avait cependant jamais semblé aussi convaincant dans un gros match que lors de cette première période face à un Wolfsburg certes affaibli et il était bien compliqué de s’imaginer à la pause que les Lyonnaises ne marqueraient plus.

Elles en auront pourtant l’occasion lors du deuxième acte, sans que Jess Fishlock ne trouve le cadre en angle fermé sur un centre au deuxième poteau (55e) ou sans que Le Sommer n’arrive à exploiter un ballon arraché par Hegerberg à la gardienne allemande sur un duel aérien (85e). Mais les regrets viendront plutôt de leur prestation en deuxième période que de ces opportunités manquées.

Parfaitement muselées jusque-là, les Louves ont cette fois la latitude nécessaire pour poser un peu leur jeu et subissent moins le match. Et malgré l’entrée de Shanice van de Sanden à l’heure de jeu pour passer en 4-2-3-1 (puis de façon plus anecdotique en 4-4-2 à plat dans les dernières minutes) plutôt qu’en 4-4-2 losange (la Néerlandaise prenant l’aile droite et Le Sommer la gauche), l’OL n’arrive à fermer ni les côtés ni la boutique.

La capitaine Nilla Fischer marque au bout d’une action confuse sur un coup de pied arrêté (2-1, 64e) et préserve le suspense pour le match retour. Et si le match aller s’est aussi et surtout joué sur le taux de conversion des occasions, il faudra que l’OL joue le retour avec le visage de la première période plutôt que de la deuxième. Sous peine de mettre à sa campagne européenne un point final avant l’heure.

Hugo Hélin

(Photo UEFA)

Commenter

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>