Wolfsburg – OL (2-4) : (presque) pas de suspense

OL

FÉMININES. Dans un stade de Wolfsburg où les supporters lyonnais ont assuré l’ambiance, l’OL s’est senti comme à la maison. Les Fenottes ont en effet joué à leur main, laissé les Louves revenir et y croire, et ont gagné à la fin. Comme à la maison la semaine dernière.

Même pas besoin d’être aussi impressionnant que lors de la première période de la manche aller pour avoir le même score après 45 minutes. Cette fois, l’OL n’avait qu’à laisser Almuth Schult faire le plus dur. Une erreur de placement pas rattrapée avant la ligne sur un coup franc direct osé de Dzsenifer Marozsán (0-1, 8e), une sortie en retard dans les pieds d’Ada Hegerberg pour offrir un penalty à Wendie Renard (0-2, 25e) et la gardienne de Wolfsburg fait le break à elle toute seule.

Et si le souvenir du match aller est là pour rappeler que les Allemandes peuvent marquer à n’importe quel moment, il y a toutefois une petite différence par rapport à la semaine dernière : Wolfsburg doit cette fois marquer quatre fois pour se qualifier, là où un 2-1 pouvait passer pour un bon résultat au Parc OL. Et comme l’OL féminin n’a plus encaissé quatre buts en un seul match depuis une époque où il n’avait pas gagné le titre sous son nouveau nom, où Marinette Pichon jouait encore et où Salma Bacha était à l’école maternelle plutôt que titulaire en Ligue des Champions (4-0 à Juvisy, qui finira champion cette saison-là, en avril 2006), les chances de voir une remontada semblent bien faibles.

Sauf que lors d’un match entièrement contrôlé par des Lyonnaises sérieuses, il suffit de deux actions bien menées par Wolfsburg et d’une défense qui oublie Pernille Harder à deux reprises dans la surface (1-2, 53e et 2-2, 56e) pour faire trembler l’OL. Mais pas très longtemps : Amandine Henry déborde en puissance sur la droite et adresse un centre, contré, à Eugénie Le Sommer (2-3, 60e) qui marque de la tête pour mettre fin au suspense. Sarah Bouhaddi gagne un duel avec Eva Pajor dans la foulée (65e) et écarte définitivement le spectre d’une catastrophe industrielle, avant que Le Sommer ne donne au score en cumulé un écart de trois buts plus conforme à ce que l’on a vu sur les deux matchs (2-4, 80e). L’OL est en demi-finales de la Ligue des Champions féminine pour la quatrième fois d’affilée. Et on lui souhaite le même dénouement, avec un quatrième trophée d’affilée.

Hugo Hélin

(Photo UEFA)

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