Équipe de France : Nabil Fekir sur les traces de Raymond Kopa et Moussa Sissoko

Fekir

[CHRONIQUES BLEUES] Nabil Fekir, qui devrait être titulaire à droite d’un 4-3-3 contre l’Irlande pour le premier des trois matchs amicaux pré-Coupe du monde (ce lundi à 21h00, en direct sur TF1), portera le numéro 18 en Russie. Le site Chroniques Bleues revient sur l’historique des numéros portés par les joueurs de l’équipe de France lors des phases finales de Coupe du monde. L’occasion de constater que le seul joueur de l’OL présent dans la liste de Didier Deschamps a quelques prédécesseurs de renom (ou pas)… et que son numéro porte chance aux remplaçants.

1954-2018 : 23 numéros en héritage
(Chroniques Bleues)

Le premier porteur attitré du numéro 18 lors d’une phase finale en Bleu est le plus prestigieux. Ballon d’or et meilleur joueur de la Coupe du monde en 1958, Raymond Kopa n’arborait en effet pas le 10 en Suède (c’était Robert Jonquet) mais le même 18 qu’en Suisse quatre ans plus tôt.

En Angleterre en 1966, c’est le plus obscur Jean-Claude Piumi qui en hérite sans le porter (le joueur de Valenciennes ne participe à aucun des trois matchs). Dominique Rocheteau le récupère ensuite en 1978 et ne le lâche plus, du moins en Coupe du monde, en le portant lors de trois éditions (l’Ange Vert remportera par contre l’Euro 1984 avec le 16 dans le dos, le 18 revenant à Thierry Tusseau).

Les porteurs suivants du numéro 18 font un peu moins rêver que Kopa et Rocheteau, ne serait-ce que pour des raisons de poste : Frank Lebœuf a commencé en tant que meneur de jeu mais avait déjà reculé en défense centrale au moment de la victoire en 1998, Alou Diarra était une sentinelle surtout concentrée sur son travail défensif, Moussa Sissoko a été baladé entre les postes de milieu relayeur et d’ailier et n’a jamais été la star de l’équipe malgré ses 53 sélections.

 

Le numéro 18, un bon pour la finale en tant que remplaçant ?

Chroniques Bleues fait toutefois remarquer que ce numéro 18 a su porter chance aux remplaçants au moment des deux finales de Coupe du monde disputées par la France : Lebœuf a profité du carton rouge de Laurent Blanc contre la Croatie pour être titulaire contre le Brésil en 1998, tandis que Diarra (qui n’avait jusque-là disputé que 10 petites minutes contre le Togo au premier tour) est entré à l’heure de jeu contre l’Italie en 2006 suite à la blessure de Patrick Vieira. Ça tombe bien pour Fekir, qui ne part a priori pas titulaire.

Hugo Hélin

(Photo Aurélien Durand / FFF)

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