Coupe du monde U17 : Amine Gouiri, auteur d’un doublé, porte les Bleuets contre le Japon (2-1)

Gouiri

COUPE DU MONDE U17. On a forcément les yeux de l’amour pour les joueurs lyonnais quand on regarde les équipes de France jeunes, certes. Mais si les Bleuets ont remporté contre le Japon (2-1) une deuxième victoire en autant de matchs à la Coupe du monde U17, ils le doivent beaucoup à Amine Gouiri et Maxence Caqueret.

 

2e journée du groupe E de la Coupe du monde U17, mercredi 11 octobre 2017

Buts : Gouiri (13e, 71e) pour la France, Miyashiro (73e sp) pour le Japon

France : Fofana – Collet, Solet, Bianda, Lacroix – Tchouameni (Picoleau, 90e), Gomes (cap) – Adli, Caqueret, Pintor (Geubbels, 80e) – Gouiri (Kerouedan, 86e). Entr. : Lionel Rouxel.

 

Gouiri, Geubbels, Caqueret et Bard vus par le sélectionneur

 

Il n’a pas mis longtemps à régler la mire. Amine Gouiri a eu besoin de deux tirs non-cadrés, de l’exter à la sortie d’un dribble tout en vivacité dès la 55e seconde puis sur une frappe enroulée de l’extérieur de la surface (8e), avant de trouver le chemin des filets sur une passe parfaite de son coéquipier à l’OL Maxence Caqueret (1-0, 13e).

Un début de match qui a donné le ton pour le reste de la rencontre : les Japonais ont bien tenu le ballon et mis la pression sur les Bleuets, forçant Gouiri à passer 86 minutes (il a été remplacé avant la fin) isolé en pointe et à devoir se débrouiller avec quelques cartouches.

Elles lui ont notamment été offertes par un Maxence Caqueret très actif dans un 4-2-3-1 qui avait aujourd’hui plutôt des allures de 4-3-3, le milieu lyonnais et Aurélien Tchouameni (Bordeaux) jouant un cran au-dessus du capitaine Claudio Gomes (PSG). “Crackeret” a distribué les bons ballons à la pelle et permis aux contre-attaques françaises d’être dangereux. Et a aussi montré sa belle qualité de frappe sur une patate qui a flirté avec la lucarne (44e). Il aurait pu être récompensé de son excellent match par un but au bout du temps additionnel, mais son tir a filé du mauvais côté du poteau (90e+3). 

Avant cela, Gouiri (encore lui) avait donné un peu d’air aux Français. Son une-deux avec Yacine Adli (PSG) dans la surface adverse était magnifique et sa frappe un peu écrasée trompait Kosei Tani (2-0, 71e). La fin de match n’était toutefois pas si tranquille que cela pour les Bleuets, puisque Taisei Miyashiro réduisait le score sur penalty dans la foulée (2-1, 73e).  


Willem Geubbels entrait alors pour les dix dernières minutes, afin de faire parler sa vitesse et sa puissance dans une défense nippone fatiguée. Lors de ce court laps de temps, il s’est procuré un face-à-face malheureusement perdu avec le gardien suite à une belle passe de Gouiri (85e), puis a slalomé sur le côté droit avant d’offrir un centre en retrait à Alan Kerouedan (Rennes) qui a raté l’offrande (89e). Dommage, mais l’essentiel est assuré pour l’équipe de France.

Après sa victoire inaugurale contre la Nouvelle-Calédonie, la qualification pour le prochain tour est dans la poche avant le match de samedi contre le Honduras. Il faudra toutefois élever le niveau de jeu en huitièmes de finale. Ou compter sur un énorme Amine Gouiri, c’est selon.

Hugo Hélin

(Photo FIFA)

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