Cornet envoie l’OL en finale de la Gambardella

Olympique Lyonnais

JEUNES. Neuf ans après sa dernière finale et dix-huit ans après sa dernière victoire en Gambardella, l’OL a gagné son ticket pour le Stade de France en venant à bout de Rennes (1-0) sur la pelouse de Saint-Quentin (Aisne), grâce à un but de Maxwel Cornet. Steed Malbranque, Florent Balmont et Jérémie Bréchet ont peut-être (enfin) des successeurs.

 

Dimanche 3 mai 2015, demi-finale de la Coupe Gambardella

Olympique Lyonnais – Stade Rennais 1-0

But : Cornet (30e)

 

OL : Lebongo – Moufi, Diakhaby, Jenssen (cap.), Heymans – D’Arpino, Moutoussamy – Perrin (Martelat, 75e), Kalulu (Richard, 89e), Del Castillo – Cornet (Paglica, 60e). Entr. : Maxence Flachez et Joël Fréchet.

 

Ce n’est pas la génération la plus clinquante de ces dernières années du côté de Lyon, mais ça ne va peut-être pas l’empêcher de marquer l’histoire. Car c’est bien le paradoxe : l’OL a le meilleur centre de formation de France, mais n’a pas été capable de remporter le trophée phare des compétitions de jeunes depuis 1997. C’était la dernière finale au Parc des Princes, et Steed Malbranque, Florent Balmont et Jérémie Bréchet avaient battu aux tirs au but le Montpellier de Rémy Vercoutre grâce à Roland Vieira, l’avant-centre passé aux cages avant la mi-temps

 

Moins de stars, mais du caractère

Depuis, les Benzema, Ben Arfa (deux fois finalistes), Lacazette, Grenier, Benzia et Bahlouli ont fait chou blanc. La génération 1996 ne compte peut-être pas de joueurs aussi attendus, mais elle a une vraie base défensive et un caractère à toute épreuve, comme on a pu le voir à Nice en 32e (1-3) ou contre Saint-Étienne en 8e (2-2,6 tab à 5), quand l’équipe de Maxence Flachez et Joël Fréchet était revenue à chaque fois après avoir été menée d’un voire deux buts.

Pas de stars, encore que. L’arrivée de Maxwel Cornet cet hiver a pas mal changé la donne. Auteur d’un triplé à Toulouse (1-3) en 16e et d’un nouveau but contre Lille en quart, l’ancien Messin a marqué pour la cinquième fois dans la compétition à la demi-heure de jeu, sur un centre d’un très bon Gaëtan Perrin, au cours d’une première mi-temps largement dominée par l’OL. Les Rennais, qui perdaient beaucoup de ballons, n’y étaient pas pour rien, même si Aldo Kalulu, placé en soutien de Cornet, leur faisait beaucoup de mal, alors que Fahd Moufi était omniprésent sur son flanc droit.

 

La première au Stade de France contre Sochaux ?

Les débats s’équilibraient un peu en deuxième mi-temps, les Lyonnais reculant, sans qu’on sache si c’était pour gérer ou s’ils étaient tétanisés par l’enjeu. Le passage en 4-5-1 à un quart d’heure de la fin avec l’entrée de Yoann Martelat à la place de Perrin leur permettait de résister, les longs ballons des Rennais terminant souvent dans les gants d’un impeccable Stanislas Lebongo, derrière une paire Mouctar DiakhabyUlrik Jenssen au top.

La promo 1996 résistait jusqu’au bout pour s’offrir le droit de rêver à une première victoire en Gambardella au Stade de France après les échecs de 2005 et 2006, et de rapporter une troisième fois le trophée à Lyon après 1971, 1994 et 1997. Ce sera le 30 mai prochain, en lever de rideau de la finale de Coupe de France PSG-Auxerre, contre Sochaux, vainqueur des U19 du Paris Saint-Germain (3-1).

Olivier Mas

(Photo Nolwenn Le Gouic – FEP / Panoramic)

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