OL : victoire facile au goûter et Schadenfreude au dîner, le menu du dimanche idéal

MemphTroglou2

HUMEUR. L’OL a profité des résultats de ce dimanche pour grimper sur le podium de Ligue 1 grâce à son très large succès à Metz (0-5), quelques heures avant que l’OM ne se fasse accrocher à domicile par Montpellier (0-0). Un super week-end, c’est comme ça qu’on les aime. Et tant pis si c’est un peu méchant.

 

Victoire facile au goûter…

Deux salles, deux ambiances. Pour les supporters de l’OL assis devant leur écran de télévision, ce dimanche a été l’occasion de suivre deux matchs aux résultats positifs. À commencer par celui de leur équipe, évidemment. Une victoire 0-5 à Metz qui fait forcément plaisir par son ampleur (et l’identité de l’adversaire, avouons-le #déneigeuse #justicepourEricRoy #unORLpourLopes), même si on a pu piquer du nez à quelques reprises malgré les cinq buts. Qu’importe : on est toujours contents de voir des buts de l’OL, surtout accompagnés d’un bol de Chocapic. Et on n’est de toute façon plus trop en position de faire la fine bouche en plein sprint final.

 

… et Schadenfreude au dîner

Les Allemands font peu de choses mieux que nous : les autoroutes, les brunchs salés, les gardiens-libéros et les mots inventés pour décrire des sentiments ultra-spécifiques. La schadenfreude, c’est donc « un substantif composé : « Schaden-freude » – « Schaden » – le pépin, malheur, dommage ; « Freude » – joie. Schadenfreude : c’est la joie que nous inspire le malheur d´autrui. Et en français ? Rien. Les dictionnaires ont d’ailleurs du mal à traduire cette émotion, à la décrire. Ils donnent par exemple, « joie maligne » ou « malin plaisir » – mais c’est réducteur et beaucoup moins précis que Schadenfreude. » (merci Arte pour la définition)

Un sentiment que Montpellier a l’habitude d’offrir aux supporters d’autres clubs : qui n’a pas pris du plaisir en voyant Kylian Mbappé buter sur Benjamin Lecomte ? Quel supporter de l’OM n’a pas vibré en voyant Daniel Congré tenir en échec les attaquants de l’OL chez eux ? Cette fois, c’était au tour des Lyonnais de ressentir un peu de Schadenfreude en soutenant à distance ce magnifique bloc mis en place par Michel Der Zakarian. Et c’est encore meilleur quand l’arbitrage s’en mêle et qu’on entend pleurer les Marseillais pendant des jours.

C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’on s’interroge le plus sur notre santé mentale : quand on n’ose pas vraiment s’avouer lequel des deux matchs on a préféré, mais qu’on en a bien une petite idée vu qu’on est en train de martyriser notre touche F5 sur le profil Twitter d’un supporter de l’OM complotiste (pléonasme ?). Il faut dire que la Schadenfreude est un sentiment plutôt plaisant.

Et tant pis si on le ressentait jusque-là surtout lorsqu’on voyait un « fin tacticien » à la tête d’un des trois plus gros budgets de Ligue 1 être à court de solutions dès qu’il affrontait deux lignes de 4 bien resserrées. Finalement c’est peut-être bien grâce à la Schadenfreude qu’on sera le plus heureux d’une éventuelle qualification de l’OL pour la Ligue des Champions, puisque cela signifierait que l’OM finirait derrière. Et ce dimanche nous l’a rappelé : au fond, on ne se sent jamais autant supporter de l’OL que lorsqu’on voit l’OM jouer. Et galérer, évidemment.

Hugo Hélin

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