- OL : l’équipe type de la Formidable Académie à la mi-saison 2023-2024
- OL : de la descente en 2024 à la remontée en 2030, retour sur les cinq saisons de Ligue 2
- OL : N2, U19, U17… L’équipe type de la Formidable Académie 2022-2023
- De quoi Karl Toko Ekambi est-il l’incarnation ?
- Le problème de l’OL est de couler trop lentement
- Tuto : comment devenir insider OL, même depuis Charleville-Mézières
- « Truc le plus américain que j’ai vu de ma vie »
OL : le Fraude Book du mois de mars
- Publié le: 28 février 2018
DEMANDEZ LE PROGRAMME. Entre l’ouvreuse et la diseuse de bonne aventure, mais toujours entre deux femmes, Zénon Zadkine présente le programme du mois à venir pour l’Olympique Lyonnais. Et essaye cette fois-ci de deviner les excuses de mars.
Caen – OL
¼ de finale de Coupe de France, jeudi 1er mars 2018 (21h00)
L’excuse. Des excuses, on en a déjà entendu pas mal depuis maintenant deux ans. Le manque de match référence, l’horaire de la collation, les matchs contre les petits, la jeunesse, le fait que l’effectif a été changé, la concentration, l’humilité… Tout y est déjà passé ? Pas si sûr.
D’abord parce qu’on ne doute jamais de Bruno Genesio, ou en tout cas pas de son inventivité au moment de se dédouaner. Mais aussi parce que certains classiques de l’OL n’ont toujours pas été utilisés.
On pense ainsi au mauvais état de la pelouse de Michel-d’Ornano, que Jean-Michel Aulas avait fait constater par un huissier de justice en 2005. 13 ans après, un revival serait magnifique. Surtout qu’une pelouse pourrie gênerait forcément des artistes de la relance comme Marcelo ou Mouctar Diakhaby.
Pelouse bâchée et chauffée à l’approche du 1/4 de @coupedefrance face à l’@OL! #SMCaen #TeamSMC #SMCOL #CDF pic.twitter.com/P1NCYmgoCH
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 27 février 2018
MHSC – OL
28e journée de Ligue 1, dimanche 4 mars 2018 (17h00)
L’excuse. « Je croyais que c’était mal de jouer à cinq derrière ? En tout cas c’est ce que vous disiez la semaine dernière après le derby. Et maintenant c’est absolument génial de la part de Montpellier de gagner comme ça. Peut-être que certains coachs ont la chance d’avoir un nom exotique. Peut-être que je devrais m’appeler Genesian… »
CSKA Moscou – OL
8e de finale aller de Ligue Europa, jeudi 8 mars 2018 (19h00)
L’excuse. La promenade matinale de l’OL tourne au carnage. Le groupe lyonnais est en effet attaqué par l’un des nombreux ours qui peuplent la capitale russe. Grigori Prutkov, policier russe en charge de la protection de l’OL, est le premier tué par l’ursidé.
Mariano Diaz a heureusement la promptitude d’esprit de se saisir immédiatement du pistolet de Prutkov et d’abattre l’animal, évitant un bilan encore plus lourd. 9 joueurs lyonnais sont finalement tués (1 par l’ours, 8 par les tirs ratés de Mariano).
Le soir, l’OL s’incline 6-0 avec Elisha Owusu, Mathieu Gorgelin, Bruno Genesio et Igor Mogoutine (adolescent de 16 ans qui a accepté de faire le nombre) tous titulaires dans le champ. Au moins, l’excuse est cette fois plutôt recevable.
OL – Caen
29e journée de Ligue 1, dimanche 11 mars 2018 (17h00)
L’excuse. « Je ne veux manquer de respect à aucun joueur de notre championnat, mais la Ligue croit-elle vraiment qu’on peut motiver nos joueurs à affronter des Enzo Crivelli ou Ronny Rodelin entre deux matchs capitaux de Ligue Europa ? Si on veut que les clubs français aillent loin en coupes d’Europe, il faut aussi faire le nécessaire au niveau calendrier… »
OL – CSKA Moscou
8e de finale retour de Ligue Europa, jeudi 15 mars 2018 (21h05)
L’excuse. Bruno Genesio assume totalement son choix d’avoir décidé au dernier moment d’aligner l’équipe U17 au Parc OL. « Du coup, vous ne pourrez plus dire que je ne donne pas leur chance aux jeunes. (rire ironique) J’ai pris cette décision quand j’ai vu les supporters russes entrer dans le stade torse nu avec des machettes. J’ai vite compris que le sursis sur notre participation à la Ligue Europa allait être levé. Alors autant ne pas fatiguer le groupe pro. » Au moins, l’excuse est cette fois plutôt recevable.
OM – OL
30e journée de Ligue 1, dimanche 18 mars 2018 (21h00)
L’excuse. Cette fois, l’entraîneur lyonnais ne se cherche pas d’excuses. « Il faut remonter la pente. On a mal joué et j’en suis le premier responsable. C’est tout à fait normal. Le coach est forcément en première ligne. C’est le capitaine du navire. » Une façon sans doute pour Gérald Baticle de marquer sa différence avec son prédécesseur.
(Photo Jean-Marc)
