Marçal-Mendy : l’OL s’arme à gauche

Ferland Mendy

MERCATO. Après Fernando Marçal, l’OL a recruté un nouvel arrière gauche : Ferland Mendy. Ce couloir est donc entièrement renouvelé, après une saison où ce secteur de la défense a été l’un des points faibles de l’équipe.

 

L’OL a annoncé cet après-midi la signature de Ferland Mendy, défenseur latéral du Havre, en échange de 5 millions d’euros (et 1 en bonus). À 22 ans, le gaucher s’apprête donc à découvrir la Ligue 1 après trois années à l’échelon inférieur. Ou plutôt deux saisons et demi : l’arrière gauche a disputé un match de championnat en 2014/15, puis 11 la saison suivante et 35 l’an dernier, avec un titre de meilleur joueur havrais de l’année et une place dans l’équipe-type de Ligue 2 aux Trophées UNFP à la clé.

La découverte de l’élite par Ferland Mendy (aucun lien de parenté avec Benjamin, malgré le nom de famille, le poste et le HAC en commun) devrait toutefois se passer en douceur, dans la peau d’un remplaçant qui apprend le métier aux côtés d’un titulaire plus expérimenté qu’il n’hésitera pas à concurrencer. Fernando Marçal, lui aussi arrivé cet été, tiendra ce rôle.

Il faut dire que le côté gauche est bien sinistré (et sinistre offensivement) depuis la fin de l’état de grâce d’Henri Bedimo, circa 2015. Jérémy Morel est un bon petit soldat, mais son apport offensif est à peu proche de celui d’Anthony Lopes. Maciej Rybus, arrivé l’été dernier pour apporter un profil plus offensif, n’a jamais réussi à convaincre en France. Le Réunionnais devrait désormais se recentrer et évoluer dans l’axe de la défense, comme il l’a fait à Marseille sous les ordres de Marcelo Bielsa. Le Polonais devrait de son côté trouver un nouveau club ou jouer plus haut, en position d’ailier.

L’OL s’est donc constitué un nouveau couloir gauche sur mesure. Un joueur expérimenté, un jeune prometteur : la recette est simple. Elle n’est sans doute pas synonyme de réussite absolue, mais elle doit permettre de voir au moins l’un des deux s’imposer à Lyon. Les mêmes ingrédients pourraient d’ailleurs mis à l’oeuvre à droite : un Brésilien pourrait y être rejoint par un espoir en post-formation. Le nom de Kenny Tete a ainsi été évoqué. L’idée générale a le mérite d’être claire et pleine de bon sens.

Hugo Hélin

(Photo Emmanuel Lelaidier / HAC)

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