Bastia – OL : match à six points, match insipide

AVANT-MATCH. L’OL, qui n’a plus rien à attendre en championnat, se rend à Bastia, où il avait pris une grosse claque en avril dernier, pour affronter une équipe qui le précède de trois points au classement. Autant de paramètres qui en font presque un outsider avant le coup d’envoi (17 heures). Le monde à l’envers. Ou celui de demain.

Olympique Lyonnais

Bisevac, Umtiti et l’Olympique Lyonnais n’ont plus trouvé de ressort depuis le Derby. La perspective de rejoindre Bastia à la 10e place suffira-t-elle à mobiliser les troupes ? (Photo Panoramic – Frédéric Chambert)

Enjeu. La saison est-elle déjà finie pour l’OL ? Non : il reste les coupes pour rêver d’une qualification européenne l’an prochain. En championnat, les résultats moyens du club rhodanien semblent déjà l’avoir condamné à vivre une saison plan-plan dans le ventre mou particulièrement flasque cet hiver. La faute à deux trios implacables qui ont quasiment déjà tué tout suspense, à l’endroit comme à l’envers : un nouvel axe PLM en haut, un SAV plus drôle que celui d’Omar et Fred en bas. Difficile donc de se passionner pour la question de savoir si l’OL finira plutôt 8e ou 12e. Pourtant, à l’heure où chaque sou compte, ces quelques places de différence pourraient aussi décider du destin de certains joueurs à l’intersaison…

Compo. Comment dit-on « prévisible » en corse ? L’OL semble enfin avoir trouvé son équipe-type, en losange. La principale interrogation portait sur l’attaque, où Alexandre Lacazette devrait pouvoir tenir sa place aux côtés de Bafétimbi Gomis. Au milieu, la légère blessure de Steed Malbranque et l’absence d’Arnold Mvuemba du groupe ne laissent pas de place au doute : Yoann Gourcuff sera titulaire.

Olympique Lyonnais

Prono. L’OL n’a plus gagné un match de championnat en Corse depuis le 4 mars 2006 (1-3 à Ajaccio, avec le fameux coup-franc de 40 mètres de Juninho et le premier but en Ligue 1 de Karim Benzema) et a même encaissé un but de Salim Arrache lors de son dernier déplacement sur l’île. Autant dire que l’OL a peur, et saura se contenter d’un point. 0-0, un match soporifique et une frayeur à dix minutes de la fin sur un raid de Milos Krasic conclu par une frappe sur le poteau.

Hugo Hélin

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