Atalanta Bergame – OL (1-0) : pas à la fête

OL

LES NOTES. En ce jour de début de Fête des Lumières, l’OL n’a pas illuminé la soirée de ses supporters. Les Lyonnais se sont inclinés 1-0 en Italie contre l’Atalanta Bergame et terminent deuxième du groupe.

 

6e journée du groupe E de Ligue Europa, jeudi 7 décembre 2017

Atalanta Bergamasca Calcio – Olympique Lyonnais 1-0

But : Petagna (10e)

Avertissements : Freuler (33e) et Toloi (55e) pour l’Atalanta

Atalanta : Berisha – Toloi, Caldara, Masiello – Hateboer, Cristante (De Roon, 87e), Freuler, Spinazzola – Ilicic (Palomino, 83e), Petagna (Kurtic, 75e), Gomez (cap). Entr. : Gian Piero Gasperini.

OL : Lopes – Rafael, Marcelo, Diakhaby, Mendy – Ferri, Ndombele – Cornet (Geubbels, 45e+1), Fekir, Memphis (Aouar, 68e) – Mariano (Gouiri, 75e). Entr. : Bruno Genesio.

Lopes 3 – Rafael 2, Marcelo 4, Diakhaby 3, Mendy 4 – Ferri 3, Ndombele 4 – Cornet 3, Fekir 4, Memphis 3 – Mariano 3 + Geubbels 3

 

On avait bien senti qu’il fallait peut-être mieux sortir voir les Lumières que rester devant sa TV regarder l’OL. Contre l’Atalanta Bergame, les Lyonnais ont offert un match sans saveur qui permet au passage de remercier l’équipe B d’Everton de nous avoir fait vivre quelques rares bons moments lors de cette phase de poules.

 

Cette fois, l’ouverture du score rapide était pour les autres

L’OL a globalement affiché les mêmes défauts que d’habitude : un manque cruel de pressing, avec une équipe qui laisse patiemment venir l’adversaire dans son camp. Un choix symbolisé parfaitement par un Tanguy Ndombele qui a d’habitude une capacité exceptionnelle à mettre le jeu dans le bon sens et qui a ce soir été totalement bridé par les consignes, ou peut-être par la présence à ses côtés d’un Jordan Ferri au profil moins défensif que Lucas Tousart. Ces derniers temps, cette tactique marchait plutôt bien à l’extérieur car l’OL avait la bonne habitude d’y marquer rapidement et de se faciliter ainsi les matchs. Cette fois, Mariano Diaz a loupé son occasion à la 3e minute et l’Atalanta a inscrit ce qui allait se révéler être le seul but du match à la 10e minute. Rendant d’autant plus incompréhensible ce choix de subir.

 

Fekir, forçat de l’amour

Si cette tactique a moins marché, c’est aussi parce que sa partie offensive « On fait la différence grâce à nos individualités » a échoué. Jamais les joueurs de devant n’ont réussi à passer un bloc italien bien organisé, exposant même cruellement les lacunes lyonnaises lorsqu’il s’agit d’attaquer placé. En conférence de presse d’avant-match, Bruno Genesio avait évoqué la fatigue actuelle de Nabil Fekir. Le numéro 18 de l’OL n’est en effet pas dans la forme de sa vie depuis sa maladie qui l’a privé du match à Nice. Mais on peut alors s’interroger sur la nécessité de lui faire enchaîner dans ce cas un troisième match à 90 minutes. Même s’il est un peu monté en puissance au fur et à mesure de celui-ci, marquer deux buts a rapidement semblé relever de la mission impossible. Un éventuel but sur sa belle accélération suivie d’une frappe de loin sur le gardien (78e) ou sur son coup franc qui a terminé sur le poteau (90e+1) n’aurait sans doute rien changé. La fatigue s’accumule et il reste quatre matchs jusqu’à la trêve…

 

Marcelo, pas merci patron

À part ça, la faillite collective rend difficile de mettre des notes individuelles. Tout le monde a semblé jouer dix kilomètres en dessous de son niveau, à part certains qui n’étaient hélas peut-être pas très loin de leur vrai niveau (pas de noms pour ne pas froisser les fans de Maxwel Cornet et Jordan Ferri). Le but de l’Atalanta illustre d’ailleurs bien cela : deux défenseurs costauds et doués dans les airs comme Mouctar Diakhaby et Marcelo auraient dû faire le ménage plus facilement dans leurs six mètres, au lieu de se gêner de façon risible. Souvent loué pour sa capacité à être le patron (quitte à ce que cela ressemble d’ailleurs parfois à un storytelling bien rodé ou à de la méthode Coué), le Brésilien a tout fait à l’envers. La preuve : il a plutôt brillé dans la relance, avec quelques changements de jeu bien sentis. Le monde à l’envers.

Hugo Hélin

(Photo UEFA)

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