Toulouse – OL : martyr, pour mieux revenir

Par Pierre Prugneau
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Publié le: 23 avril 2014

Dans la course à la quatrième place, l’OL n’a plus vraiment le choix : il va lui falloir gagner deux fois lors de ses trois derniers déplacements de la saison. Avant Marseille et Nice, le parcours du combattant commence à Toulouse (9e), ce mercredi à 18h30. L’endroit a priori le moins hostile, si ce n’était le pire.

On a beau se le rabâcher, ça fait toujours son effet : comment l’OL n’a-t-il pas pu marquer un seul but en huit ans sur le terrain de Toulouse, une équipe qui ne l’a jamais précédé au classement dans ce laps de temps et n’en ramener que deux petits points sur vingt et un ? « C’est un endroit où on n’a pas trouvé la recette. » Rémi Garde, le quatrième entraîneur lyonnais d’affilée à tenter sa chance, n’a pas non plus dû passer ses nuits à la chercher tant le défi paraît improbable. Tout juste a-t-il concédé : « On va essayer de faire mieux. » Tant qu’à faire.

Déplacements à Évian et Nantes, réceptions de Montpellier et Ajaccio, Sainté a l’avantage du calendrier

Les Lyonnais ont beau être prévenus, la dynamique dans laquelle ils sont lancés en championnat, malgré les défaites face à Monaco et Saint-Étienne, en fait presque aujourd’hui les favoris pour la quatrième place. L’incapacité récurrente des Verts à bien terminer leurs saisons participe à ce vent d’optimisme, mais les Stéphanois ont l’avantage du calendrier. Même une victoire – pour ne pas dire un exploit – à Toulouse, qui lui permettrait de revenir à hauteur de l’ennemi, ne rendrait pas à l’OL l’entière maîtrise de son destin dans cette course dont l’enjeu dépasse largement celui qui consiste à s’épargner le 3e tour préliminaire d’Europa League. Rémi Garde assure que finir devant Sainté ne vaudrait « pas du tout un trophée ». Il a quand même pris soin d’insister sur le fait que c’était « l’objectif ».

Défaite : maux comptent double

Mais, et c’est bien le problème, l’OL ne gagne jamais à Toulouse, y perd même souvent. Et si ce cas de figure venait à se répéter, les Lyonnais auraient un peu plus que leur honneur régional à perdre. Parce que Marseille n’est qu’à deux points, et que c’est au Vélodrome que Maxime Gonalons emmènera les siens dans dix jours. Bref, le Stadium n’est pas l’endroit idéal pour l’emporter.

Le groupe : A. Lopes, Gorgelin ; Tolisso, Bisevac, B. Koné, Umtiti, Bedimo, Dabo ; Gonalons, Ferri, Mvuemba, Malbranque, Fekir ; Lacazette, Briand, Gomis, Benzia, Danic.