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Quand je repense à Ferland…
- Publié le: 25 février 2021

PLATEFORME. La prestation de Ferland Mendy contre l’Atalanta mercredi a fait mal quand on voit ce que l’OL a à son poste aujourd’hui. Dans la foulée, un article de l’Equipe (signé de Dan Perez, entendu à l’occasion dans le podcast du Libéro Lyon) a détaillé tout ce que faisait très bien le latéral gauche du Real Madrid, et ce qui le rendait si rare : son bon pied droit qui lui permet de casser le pressing, sa capacité à jouer intérieur comme à se projeter, celle à pouvoir s’associer dans le jeu avec ses coéquipiers et à dribbler…
Je pense à l’époque où l’OL semblait impressable quand lui et Ndombele régalaient…
Ode à la créativité de Ferland Mendy et son rôle élargi hier (on l’aurait fait même s’il n’avait pas marqué) https://t.co/RyFHzUadlB pic.twitter.com/hXyahLAvbN— Dan Perez (@_Dan_Perez_) February 25, 2021
Un débrief d’autant plus intéressant à un poste où l’analyse se cantonne trop souvent à un « C’est un latéral moderne, bon offensivement mais moins à l’aise défensivement. » Une assertion qui a le défaut de cacher bien trop vite les différences de niveau, mais aussi certaines différences tactiques. Maxwel Cornet peut sans doute être qualifié de latéral moderne, mais dans une acception qui a déjà plus d’une décennie. Celle d’un poste de plus en plus offensif, mais dont l’apport offensif a d’abord consisté à accumuler les aller-retour et à pouvoir centrer en bout de course. Le Marcelo du Real, quasiment meneur de jeu depuis cette position, et Pep Guardiola, et ses latéraux intérieurs, sont depuis passés par là.
Pas encore de quoi faire évoluer auprès des masses l’analyse d’un poste pour pour lequel on entend aussi souvent « C’est impossible d’être latéral de toute façon, il faut être rapide, endurant, bon techniquement, bon tactiquement, décisif devant et impérial derrière. » Un argument qu’on veut bien entendre pour atténuer les difficultés défensives d’un Trent Alexander-Arnold, moins pour accepter la médiocrité actuelle des latéraux gauche de l’OL. Car même si le poste est compliqué, les Lyonnais seraient sans doute moins critiques avec Mendy qu’avec Cornet et Mattia De Sciglio.
TACTIQUE : Ferland Mendy était partout
Bien avant le rouge, le plan de jeu du Real était clair : maximiser le volume, l’intelligence, et les déplacements de Ferland Mendy à l’aide d’un faux 9, pour briser le marquage individuel de l’Atalanta.
— TACOMPO (@faistacompo) February 25, 2021
Hugo Hélin
(Photo UEFA)