L’OL s’inflige la taxe sur le diesel

ENCORE RATÉ. Pour n’avoir commencé son match qu’une heure après le coup d’envoi, l’OL a concédé le match nul sur sa pelouse face à une équipe de Rennes pas franchement venue pour gagner (0-0). Les Lyonnais sont huitièmes du classement. À leur place.

Olympique Lyonnais

Presque génial puis tellement frustrant, Gomis a en une minute renvoyé les supporters lyonnais à leurs interrogations estivales. (Photo Frédéric Chambert – Panoramic)

 

Dimanche 15 septembre 2013, 5e journée de Ligue 1

Olympique Lyonnais – Stade Rennais FC 0-0

OL : A. Lopes – Dabo, Bisevac (B. Koné, 65e), Umtiti, Bédimo – Fofana, Gonalons (cap. ; Ferri, 85e) – Lacazette, Grenier (Malbranque, 79e), Fekir – Gomis. Entr. : Rémi Garde.

 

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Quand Foued Kadir se créait la première occasion du match, sur laquelle Lopes réalisait un petit miracle, on jouait seulement la troisième minute. C’était pourtant la troisième fois que les Rennais entraient dans la surface lyonnaise. Mais il ne s’agissait que d’un leurre. Non pas que les Lyonnais prenaient un réel ascendant sur la partie. Seulement que les deux équipes allaient livrer, une heure durant, un football mièvre, maladroit et surtout trop lent.

Mauvaises têtes

Il fallait attendre près de vingt minutes pour voir enfin une action lyonnaise digne de ce nom : Lacazette et Fofana réalisaient un joli une-deux, mais Gomis plaçait sa tête au-dessus du but sur le centre (19e). Gonalons n’était pas plus heureux avec son crâne suite à un corner de Grenier (21e). Gomis (34e) et Grenier (36e) tentaient leur chance de loin, mais sans inquiéter Costil. C’était même le remuant Nelson Oliveira qui offrait une nouvelle bonne opportunité aux visiteurs après avoir enchaîné trois crochets sur Bisevac. Mais Lopes veillait. Le premier quart d’heure de la deuxième mi-temps repartait sur les mêmes bases, et seul Lacazette, d’un soudain tir croisé côté droit, obligeait Costil à la parade (51e).

La minute Bafé

Une heure était donc passée dans l’ennui quand les Lyonnais commencèrent réellement à jouer au foot. Malheureusement pour eux, Danzé sauvait son gardien d’une improbable tête sur sa ligne après une belle frappe de Lacazette (62e). Mais c’est Gomis qui donnait la plus grosse émotion à Gerland en envoyant un missile de 25 mètres sur la barre (67e). Passé à deux doigts de l’exploit, le revenant, par ailleurs auteur d’un bon match, ratait dans la foulée une tête à sept mètres des cages, alors qu’il se trouvait absolument seul à la réception d’un bon centre de Bédimo (68e). Histoire de renvoyer les supporters lyonnais à leurs sentiments ambivalents.

Bako, le presque sauveur

Koné, entré à la place de Bisevac blessé, avait l’ultime ballon de la victoire au bout du pied, mais son tacle acrobatique du gauche à la réception d’un corner de Fekir détourné par Fofana passait au-dessus. L’OL venait de perdre deux nouveaux points, mais ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même

Au stade de Gerland, Pierre Prugneau

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