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OL – Juventus (0-1) : il y avait la place

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LES NOTES. L’OL a raté un penalty, l’OL a joué plus d’une demi-heure à 11 contre 10, l’OL a buté sur un Gianluigi Buffon infranchissable, mais l’OL a cédé sur un but dans le dernier quart d’heure. Bref, l’OL a subi une défaite à l’italienne contre la Juventus.

 

Mardi 18 octobre 2016, 3e journée de Ligue des Champions

Olympique Lyonnais – Juventus FC 0-1

But : Cuadrado (76e)

Avertissements : Rafael (29e), Darder (52e) Lacazette (60e), Diakhaby (74e) et Ferri (83e) pour l’OL, Bonucci (34e) et  Lemina (41e) pour la Juventus

Exclusion : Lemina (54e)

OL : Lopes – Yanga-Mbiwa (Ghezzal, 82e), Nkoulou, Diakhaby – Rafael, Darder (Ferri, 64e), Gonalons (cap.), Tolisso, Morel – Fekir, Lacazette. Entr. : Bruno Genesio.

Juve : Buffon (cap.) – Barzagli, Bonucci, Evra – Alves (Benatia, 83e), Lemina, Khedira (Sturaro, 75e), Pjanic, A. Sandro – Higuain, Dybala (Cuadrado, 69e). Entr. : Massimiliano Allegri.

Lopes 3 – Yanga-Mbiwa 5, Nkoulou 5, Diakhaby 6 – Rafael 5, Darder 3, Gonalons 6, Tolisso 5, Morel 2 – Fekir 3, Lacazette 3.

 

La première mi-temps a été étouffante. Pendant 45 minutes, l’OL a été acculé dans son camp et n’a pas réussi à ressortir le ballon. On pensait alors que la défense ne tiendrait pas le coup, elle a pourtant assuré en concédant peu d’occasions.

On s’apprêtait à mettre une bonne note unique à tout le monde, et puis Juan Cuadrado a marqué en toute fin de match sur une erreur conjointe de Jérémy Morel, qui nous a joué un remake du tube zumba Alessandro Mancini feat. Anthony Réveillère qui avait fait danser tout le 69 en 2007, et d’Anthony Lopes, qui n’a pas bouché son angle correctement. Deux ans après, la comparaison avec Gianluigi Buffon fait toujours aussi mal : « C’est Dean Martin qui rend visite à Luis Rego. »

On retiendra tout de même la satisfaction Mouctar Diakhaby. L’exil de J-Mo sur le côté gauche a au moins permis de voir le jeune lyonnais en défense centrale, et il a brillé en étant très sûr défensivement et à l’aise dans ses relances. Diakhaby s’est même permis d’obtenir un penalty face au vieux briscard Leonardo Bonucci. Après Samuel Umtiti, on a la confirmation que l’OL ne forme pas seulement des défenseurs centraux, mais des défenseurs centraux qui font 10 ans de plus que leur âge.

 

De nouveau au Max ?

Devant eux, Maxime Gonalons a fait ce qu’il préfère : colmater les brèches. Le point négatif, c’est que cela signifie que l’OL a beaucoup subi. Le point positif, c’est qu’il n’a fait aucune erreur et qu’il est apparu pour la première fois de la saison à son meilleur niveau. Ça fait du bien de revoir Washing Maxime.

Corentin Tolisso a sorti la tête de l’eau en seconde période, et ses meilleures intentions offensives ont coïncidé avec la bonne période lyonnaise qui a abouti à l’expulsion de Mario Lemina pour un second carton jaune. Dommage que Sergi Darder n’ait pas eu son influence habituelle. Son remplacement par Jordan Ferri a apporté un peu plus d’impact, comme prévu, mais aussi des approximations techniques sur contre-attaques, comme prévu.

 

Un duo trop isolé et inefficace

La première du duo Nabil Fekir – Alexandre Lacazette en Ligue des Champions ne s’est sans doute pas passé comme il l’avait prévu. Le premier a grandement manqué d’inspiration et n’a jamais réussi à faire la différence. Le second a trop souvent joué loin du but et a surtout manqué le penalty qui aurait pu permettre à l’OL de prendre l’avantage. C’est malheureusement ce que l’on retiendra de son match. Le duo aura malgré tout l’occasion de montrer de nouveau son talent très vite : la configuration du match et l’écart béant entre les deux attaquants et le reste de l’équipe expliquent en partie leurs difficultés. On salive d’avance de les voir soutenus par des Tolisso et Darder plus proches d’eux.

Après 12 matchs officiels (on ne compte pas le Trophée des Champions) cette saison, l’OL en est désormais à 6 défaites. Celle-ci n’était pas la plus inattendue, mais le déroulement du match fait mal. Reste à savoir comment l’OL va gérer cette crise. Bruno Genesio va devoir trouver des solutions, et vite…

Hugo Hélin

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