L’OL, grâce au père Grenier

MIRACLE. L’OL, insipide techniquement et à la peine physiquement, est parvenu à battre les Grasshoppers de Zürich (1-0) alors que les Suisses ont frappé deux fois sur les montants (entre autres). Une fois de plus, c’est Clément Grenier, passeur décisif pour Bisevac, qui l’a sorti d’une situation très compromise.

Grenier OL Le Libéro Lyon

L’OL a peiné et Clément Grenier n’a pas été épargné. Mais c’est encore de son pied droit que sont venues les seules situations dangereuses côté lyonnais. (Photo Panoramic – Frédéric Chambert)

Mardi 30 juillet 2013, 3e tour préliminaire aller de la Lige des champions

Olympique Lyonnais – Grasshopper Zürich 1-0

But : Bisevac (64e)

OL : A. Lopes – M. Lopes, Bisevac, Umtiti, Dabo (B. Koné, 61e) – Gonalons (cap., CJ 40e), Malbranque (Fofana, 70e) – Lacazette, Grenier, Danic (Gourcuff, 79e) – Lisandro. Entr: Rémi Garde.

 

(Le Rank’n’OL)

 

Comme on pouvait le craindre, les Lyonnais ne sont pas mis à l’abri dès le match aller à domicile. En réussissant le minimum syndical, ils restent en danger. Et c’est déjà pas si mal tant ils ont été bousculés par des Zurichois pas flamboyants dans le jeu mais plus au point physiquement (ils ont déjà disputé trois journées de championnat) et dangereux dans la surface à défaut d’être efficaces. Un petit but d’avance, cela rappelle l’humiliation de Nicosie il y a un an et demi. Mais à la lumière des événements, c’est un très bon résultat.

Un poteau et une barre pour Grasshopper

Contrairement à ce qu’ils avaient réalisé lors des matchs amicaux, les Lyonnais n’ont pas cherché à emballer le match d’entrée. Ou du moins, ils n’ont pas réussi. L’entame était même plutôt molle, à part pour Miguel qui se faisait exploser l’arcade par Gashi. Et lorsque les débats se sont intensifiés, ce sont les Suisses qui ont été dangereux grâce à une maîtrise de tous les « vices » sur corner. En s’attroupant dans les six mètres, ils vont créer une panique énorme dans la surface lyonnaise, obtenant trois tentatives d’affilée sur lesquelles Lopes aura le plus grand mal (deux mauvaises sorties, une sale relance) qui aboutiront par une frappe de Lang sur le poteau (16e). Et si Lacazette plaçait une tête au-dessus sur un centre de Dabo (19e), c’est Zürich qui se créait les plus grosses occasions, toujours sur corner, avec une tête sur la barre de Gashi (24e) et une autre de Salatic au-dessus alors qu’il était tout seul après un magnifique écran sur Bisevac.

Grenier, encore

Comme souvent, la révolte viendra de Grenier avec un centre sur la tête de Lacazette (36e) et deux coups-francs directs (44e et 45e), pour autant d’arrêts de Bürki.

Au retour des vestiaires, les Lyonnais reprenaient la main sans toutefois se montrer dangereux jusqu’à ce que Grenier dépose un énième coup de pied arrêté sur le crâne de Bisevac (64e) pour l’ouverture du score. Mais dans la foulée, l’OL reculait, Gonalons accumulant duels et balles perdus, et aurait pu concéder un penalty sur une main de Miguel (70e) avant que Salatic place un lob de 40 mètres juste au-dessus de la transversale (72e), tout comme Gashi sa demi-volée (76e).

La fin était aussi insipide, avec Lacazette, Gourcuff et Fofana à hauteur de Gonalons. L’OL ne cherchait pas spécialement à marquer un second but, déjà trop heureux de capitaliser sur un miracle.

Au stade de Gerland, Pierre Prugneau

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