OL : dix choses qu’on veut voir en 2016

OL

VŒUX. Le 1er janvier, c’est le moment parfait pour formuler ses vœux pour l’année à venir. On s’y est donc collés. Voici donc la liste, dans le désordre et non-exhaustive, de nos souhaits pour 2016… parfois très similaires à ceux pour 2015. Mais après tout, qui a déjà réussi à tenir toutes ses bonnes résolutions ? 

 

Un joueur formé au club marque le premier but au Grand Stade

Pour la première fois de son histoire, l’OL ne disputera pas de matchs à Gerland cette année. Et si Claudio Beauvue a marqué le dernier but du stade du 7eme arrondissement, on espère que le premier de l’enceinte décinoise sera inscrit par un joueur formé au club. Pour aller dans le sens de l’histoire récente et aussi parce que les recrues peinent à convaincre. Ce ne serait qu’un symbole, mais il serait fort. Même si cela devait être Rachid Ghezzal. Ou Yoann Court.

L’OL rejoint l’ASSE au bilan des derbies

Seules trois victoires séparent l’OL de l’ASSE au nombre de derbies gagnés (38 contre 41). Une année parfaite face aux Verts et un tirage favorable en Coupe de France cette saison ou en Coupe de la Ligue la saison prochaine permettraient de rééquilibrer le bilan. Et de donner encore plus de piment à ces confrontations déjà très chaudes.

Retrouver du plaisir à voir jouer l’OL

L’an dernier, on avait souhaité que l’OL continue avec sa philosophie offensive. Le jeu collectif lyonnais s’est délité en 2015 et on a l’impression d’être revenu en arrière : cette année, on veut juste retrouver un peu de plaisir à voir jouer l’OL. Et pas uniquement au second degré en se moquant de ses largesses défensives.

Des recrues (enfin) dans le tempo

Plus de 35M€ dans la colonne « sortie ». Une incongruité dans une nouvelle ère lyonnaise marquée par la formation et les transferts discrets. Mais l’été dernier, avec la perspective de la Ligue des Champions, l’OL a sorti le chéquier , investissant à des niveaux plus vus depuis l’ère Puel. Sans résultat pour le moment. Donc en 2016, on aimerait voir le vrai Darder, redonnant du liant au milieu de terrain, un Rafael non blessé, constant défensivement comme offensivement, un Valbuena plus décisif et plus leader, un Beauvue moins désespérant de maladresse et jouant plus libéré. On ne dit rien sur Yanga-Mbiwa, mais on n’en pense pas moins, et on ne dit rien sur Morel car il est le seul à avoir à peu près tenu son rang.

Samuel Umtiti en équipe de France

Son absence n’explique pas toute la descente aux enfers de l’OL. Mais avec son meilleur défenseur de 2015 sur le terrain, Hubert Fournier ne pointerait peut-être pas à Pôle Emploi aujourd’hui. Samuel Umtiti a gagné en constance tout en développant ses forces : placement, lecture du jeu, sens du duel. Sa relance s’améliore de jour en jour. Il n’est peut-être pas encore au niveau international – mais il est aussi tributaire des prestations de son partenaire en charnière centrale (ou plutôt ses partenaires, tous aussi médiocres les uns que les autres en 2015). Mais au vu de son niveau, de son potentiel et des incertitudes dans la hiérarchie des défenseurs centraux français, on se prend à rêver. Bientôt, Didier Deschamps ne rira plus à l’évocation du nom de Samuel Umtiti.

Nabil Fekir à l’Euro

Le 1er janvier marquait le 119e jour sans Nabil Fekir sur un terrain de foot. Et si sa blessure en équipe de France a grandement contribué à gâcher la fin d’année de l’OL, on lui souhaite malgré tout d’y retourner. Parce que les Bleus ont besoin d’un tel joueur. Mais aussi plus égoïstement parce cela signifierait que Nabilon serait revenu à son niveau d’avant-blessure, ou pas loin. L’OL peut difficilement s’en passer.

Gueïda Fofana en pro

Lui aussi revient de blessure. Mais il revient de bien plus loin. Alors nos attentes sont un peu moins élevées : on espère juste revoir Gueïda Fofana fouler les terrains avec l’équipe première de l’OL. Après tant de contre-temps et de retours avortés en CFA, ce serait déjà une victoire.

Une nouvelle fournée de jeunes

Si l’OL a toujours une équipe largement formée au club, aucun jeune ne s’est imposé en équipe première en 2015 (on peut ergoter sur le cas Clinton Njie, et sur Aldo Kalulu avant sa blessure). Alors en 2016, on souhaite que Romain Del Castillo, Ulrik Jenssen, Christopher Martins-Pereira ou d’autres aient leur chance. Et la saisissent.

L’OL remporte la Coupe de France

L’OL n’a plus remporté un titre depuis 2012 et ça commence à nous manquer. La Ligue 1 étant déjà pliée et la Coupe de la Ligue ne présentant aucun intérêt (et elle est de toute façon déjà quasiment terminée au vu du tirage au sort), on priera pour un parcours victorieux en Coupe de France. En espérant que quelqu’un d’autre se charge d’éliminer le PSG.

L’OL gagne un match (qui compte) en Ligue des Champions

Si ce vœu était exaucé, ce serait une double bonne nouvelle. D’abord parce que cela signifierait que l’OL se serait qualifié en Ligue des Champions, ce qui semble mal embarqué mais pas totalement impossible. Mais aussi parce que cela voudrait dire que l’OL y serait moins ridicule que cette saison. Parce que non, la victoire à Valence dans un match pour du beurre n’a pas atténué l’humiliation d’une campagne ratée.

Par Étienne M. et Hugo Hélin.

(Photo Anthony Bibard / Panoramic)

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