OL – Apollon Limassol : la qualif sans forcer

OL

LES NOTES. Après avoir reçu un gros coup de Chypre à l’aller, les Lyonnais ont dominé dans les grandes largeurs l’Apollon Limassol (4-0) et s’offrent une finale pour la première place face à l’Atalanta Bergame lors de la dernière journée des phases de poules de la ligue Europa. Il faudra gagner en Italie (ou faire nul par 3-3 ou plus) pour terminer en tête du groupe. 

 

5e journée du groupe E de Ligue Europa, jeudi 23 novembre 2017

Olympique Lyonnais – Apollon Limassol 4-0

Buts : Diakhaby (29e), Fekir (32e), Mariano (67e) et Myziane (90e) pour l’OL

Avertissements : Fekir (44e) et Marçal (70e) pour l’OL, Jander (29e) et Roberge (39e) pour l’Apollon Limassol

OL : Lopes – Rafael, Marcelo, Morel (Tousart, 46e), Marçal – Diakhaby, Ndombele – Traoré (Aouar, 16e), Fekir, Depay (Maolida, 74e) – Mariano. Entr. : Bruno Genesio.

Limassol : Vale – Pedro, Yuste, Roberge, Jander – Sachetti, Alef – Jakolis, Sardinero (da Silva, 72e), Schembri (Martinez, 72e) – Maglica (Zelaya, 17e). Entr. : Sofronis Avgousti. 

Lopes 6 – Rafael 5, Marcelo 6, Morel 5, Marçal 6 – Ndombele 6 Diakhaby 5 – Traoré non noté, Fekir 7, Memphis 7 – Mariano 6 + Tousart 6, Aouar 6

 

Anthony Lopes a connu une soirée des plus calmes. Une parade sur une belle frappe de Zelaya en seconde période et rideau. Il faut dire que la ligne de quatre devant lui n’a pas été trop inquiétée, et que trouver quelque chose à en dire est bien compliqué. Tout juste notera-t-on que Rafael n’a pas eu le rendement offensif qu’on lui connaît. Le Brésilien commence-t-il à souffrir de sa situation de numéro 2 désormais assez claire et de la gestion du couloir droit (à Kenny Tete les matchs vus comme importants, à Rafael ceux où l’on fait tourner) ?

Mouctar Diakhaby a commencé au milieu de terrain et est redescendu d’un cran après la sortie de Jérémy Morel à la pause. C’était sans doute la meilleure chose qu’il pouvait lui arriver (ou nous arriver, c’est selon). Certes buteur tel un renard de surface à la demi-heure de jeu, son placement très aléatoire durant la première période avait de quoi interpeller (pour être poli). On prie pour que cette fantaisie ne reste qu’un one-shot (pour encore être poli). Tanguy Ndombele a par conséquent un peu souffert de la situation. S’il a tenté en première période de percuter et faire sauter les lignes, on l’a senti parfois bridé face à son manque d’automatismes avec Diakhaby. Il n’a pas été aussi libéré contrairement à ce qu’avait dû imaginer son coach au moment d’aligner sa combo.

Devant, Bertrand Traoré a cédé sa place à Houssem Aouar au quart d’heure de jeu sur blessure. Même s’il n’a pas encore joué 20 matchs avec son club formateur, on sait déjà que ce match ne restera pas comme l’une des plus belles performances du numéro 8 sous le maillot lyonnais. Mais il a quand même réussi à la bonifier en délivrant une passe décisive parfaite à Mariano sur le troisième but. Ne pas faire un grand match dans le jeu et soigner les stats : Aouar s’est déjà bien adapté au jeu lyonnais. Nabil Fekir a une nouvelle fois pris l’équipe sur ses épaules. Buteur à la McManaman (on suppose que d’autres générations auront d’autres références pour ce geste) après un beau centre de Memphis, Nabilon a géré sa deuxième mi-temps en bon père de famille. Il a essayé de ne pas faire de jaloux entre ses fistons Mariano et Memphis. Une passe dans la profondeur pour l’un puis un ballon glissé dans la surface pour l’autre et ainsi de suite. Un peu caricatural mais pardonnable vu la faiblesse de l’adversaire du soir.

Si Mariano Diaz a fini par marquer le but qu’il recherchait, il va falloir se poser la question de la grille de lecture à adopter pour analyser ses performances. On ne peut plus se contenter de dire qu’il fait des efforts et cherche à être collectif. L’Hispano-dominicain a encore déclenché plusieurs frappes lointaines qui dépassent l’entendement alors que le score n’était pas encore acquis. Signalons enfin l’entrée – poussive – de Myziane Maolida qui a pu ouvrir son compteur avec l’OL. Il n’aurait pas été scandaleux qu’il débute la partie, histoire de savoir où il se situe dans cet effectif. Espérons que l’enchaînement de matchs jusqu’à la trêve lui permettra de gratter quelques titularisations.

Monsieur Aymeric

(Photo UEFA)

Commenter

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>