Le Jurynho de PSG-OL (0-1) : sparring est tragique

Barcola

LES NOTES. Dans un match comptant pour du beurre, l’OL a plutôt bien préparé le choc de mercredi contre Nantes. Avoir choisi un adversaire très faible en tant que sparring-partner empêche cependant de tirer de réels enseignements.

Ce 5-2-3 est-il le meilleur système pour l’OL actuellement ? Faut-il acter que la mauvaise passe de Rayan Cherki est profonde ? Peut-on se passer de l’expérience de Tolisso ? Les questions étaient nombreuses avant ce match de préparation pour la demi-finale de Coupe de France à Nantes mercredi. Malheureusement, difficile de répondre avec certitude à chacune de ces questions vu la faiblesse de l’opposition du jour. Choisir un club marketing aux fonds exotiques qui aligne d’anciennes gloires et de fausses pépites n’était probablement pas une riche idée. Tant pis, cela aura au moins permis aux attaquants de se tester face au but, aux milieux de se rassurer sur leur capacité à faire tourner le ballon, et à la défense de réaliser un clean sheet.

Votez pour le Jurynho
de PSG-OL (0-1) !

Saël Kumbedi : +5

Il avait 7 ans lors du dernier titre de l’OL. C’est vrai, la stat ne signifie plus grand-chose vu que plus personne ne se souvient vraiment de quand il date, mais, pour les flemmards, on peut le dire autrement : Saël, est jeune, très jeune. Ce qui ne l’a pas empêché de prendre le meilleur sur Mbappé (joueur à suivre), Renato Sanches (le nom que Bruno Genesio aurait aimé porter) et Nuno Mendes (le nom que Bruno Genesio aurait rêvé de porter). Comme si cela ne suffisait pas, il s’est offert une superbe passe décisive sur le but de Barcola. On veut bien ne pas s’enflammer Saël, mais tu ne nous aides pas.

Bradley Barcola : +5

+ 5 ? Oui, +5. D’abord parce que Bradley a marqué un but pas si évident. Ensuite parce qu’il a offert un tas de courses intéressantes en profondeur, préparant notamment un penalty (raté) pour son capitaine. Ensuite parce qu’il a défendu comme un mort de faim jusqu’à la dernière seconde, au risque de prendre un rouge un peu débile. Enfin, et surtout, parce qu’il donne raison à tous les supporters lyonnais qui estimaient être en droit d’espérer mieux que Karl Toko-Ekambi. Merci pour tout, Brad.

Castello Lukeba : +3

On s’était habitués à ses perfs anormales vu son âge et son expérience, et on s’était presque habitués à ne plus le voir quand la charnière Diomande-Lovren est devenue titulaire. Il est revenu, discret comme toujours, injouable comme souvent. Malin dans son placement et son intervention, doué balle au pied et leader dans le caractère et ses projections offensives, il a offert du grand Castello. La paire Konaté-Upamecano intouchable pour les dix prochaines années en EDF ? Mon œil.

Dejan Lovren : +2

Il aurait pu/dû couter un penalty (rayez la mention inutile) et n’a pas particulièrement marqué le match, malgré nombre de centres coupés et d’offensives annihilées. Mais c’est surtout son assurance qui mérite le +2, car elle dégouline sur ses deux voisins de défense centrale.

Corentin Tolisso : +2

On doit l’avouer, malgré tout l’amour qu’on lui porte, on est parfois un peu déçus et frustrés de son faible apport sur les matchs faciles. Mais son entrée a rappelé qu’il appartient à une caste de joueurs connaissant (ou au moins ayant connu) le très haut niveau. Du calme, de la technique, de l’intelligence, de la justesse…en quelques contrôles et quelques passes, il a dicté le tempo de la très bonne période lyonnaise de fin de match durant laquelle les Gones ont compris qu’il n’était pas toujours nécessaire de paniquer et de chercher Bradley. Maintenant Coco, on attend la frappe sèche à 25 mètres à la Beaujoire.

Vincent G.

(Photo OL)

Commenter

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>