Dinamo Zagreb – OL (0-1) : on y Croate !

OL

LES NOTES. En allant s’imposer sur la plus petite des marges sur la pelouse du Dinamo Zagreb (0-1), l’OL s’est offert une finale de groupe contre Séville lors de la dernière journée. Il faudra alors gagner par deux buts d’écart pour voir les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.

Mardi 22 novembre 2016, 5e journée de groupe H de Ligue des Champions

Dinamo Zagreb – Olympique Lyonnais 0-1

But : Lacazette (72e)

Avertissements : Gojak (36e) et Knezevic (90e+1) pour Zagreb, Tolisso (81e) pour l’OL

Zagreb : Livakovic – Matel (Henriquez, 15e), Sigali, Benkovic, Pivaric – Situm, Pavicic (Machado, 73e), Knezevic, Gojak, Koric (Jonas, 52e) – Fernandes. Entr. : Ivaylo Petev.

OL : Lopes – Rafael, Yanga-Mbiwa, Nkoulou, Morel – Ferri, Gonalons, Darder (Tolisso, 66e) – Valbuena (Rybus, 88e), Lacazette, Cornet (Fekir, 66e). Entr. : Bruno Genesio.

Lopes 6 – Rafael 7, Yanga-Mbiwa 4, Nkoulou 4, Morel 2 – Ferri 6, Gonalons 5, Darder 3 – Valbuena 6, Lacazette 6, Cornet 2

 

On pensait revoir le 4-4-2 mis en place lors des trois victoires avant celle à Lille, mais Bruno Genesio avait décidé d’opter pour le 4-3-3 pour ce match à Zagreb. Et le technicien avait fait des choix forts en laissant sur le banc Corentin Tolisso, son meilleur joueur depuis le début de la saison, et Nabil Fekir, peut-être son joueur le plus talentueux intrinsèquement. Un choix destiné aussi à préserver ses forces vives avant le choc de dimanche contre le PSG, et qui indiquait en creux que l’opposition du soir n’était pas la plus féroce de la saison…

 

La droite gagne la primaire

En Croatie, le jeu a beaucoup penché à droite. Mathieu Valbuena a souvent trop tenu le ballon, mais a aussi pour une fois été le vrai meneur de jeu de l’Olympique Lyonnais. Une performance un peu plus en adéquation avec son statut (et son salaire), qui prouve au moins que Petit Vélo’v n’a pas lâché mentalement. Derrière lui, Rafael a sans doute été le Lib’héros du soir. S’il a lui aussi eu beaucoup de déchets dans ses centres, le Brésilien a beaucoup apporté offensivement et a finalement été récompensé par une passe décisive millimétrée sur l’unique but du match, œuvre d’un Alexandre Lacazette peu en vue jusque là mais qui a su surgir au bon moment.

De l’autre côté, Jérémy Morel et Maxwel Cornet ont été catastrophiques. Maciej Rybus semblant désormais être un ailier aux yeux du staff (un constat d’échec en matière de recrutement, mais qui a au moins le mérite de ne pas s’acharner avec une solution qui ne marche pas), le mercato d’hiver pourrait bien être l’occasion de tenter un coup au poste de latéral gauche. Ou bien Jordy Gaspar pourrait avoir sa chance… Même situation avec Cornet : Aldo Kalulu mérite sans doute plus que les quelques minutes de temps de jeu qu’il gratte parfois en fin de match.

 

Une sortie en tournant

L’OL doit aussi une fière chandelle à Anthony Lopes. En première période, le Portugone a dû colmater les erreurs de sa charnière centrale Mapou Yanga-MbiwaNicolas Nkoulou. On retiendra surtout deux interventions : une belle prise de balle sur une frappe contrée de Mario Šitum qui aurait pu le lober, et surtout une sortie loin de sa surface pour devancer Angelo Henriquez en toute fin de première période. Un but à ce moment-là aurait sans doute mis un OL sans imagination en très grande difficulté…

 

Ferri, l’envie est un miracle

Si l’OL a autant galéré face à des Croates très faibles, et qui lui ont autant laissé le ballon, il le doit à l’apathie de son milieu de terrain. Maxime Gonalons a été assez présent à la récupération, mais n’a pas trop su quoi faire du ballon. Une perte de balle en toute fin de match aurait même pu coûter un but à l’OL. Et faire perdre tout espoir de qualification. Sergi Darder a été invisible. Son remplacement par Corentin Tolisso a permis d’apporter un peu d’allant en fin de match. Le meilleur milieu a été Jordan Ferri, auteur notamment de deux belles frappes du gauche dont l’une a trouvé la barre transversale. Sans doute un signe des difficultés tactiques de l’OL : Ferri a toujours tendance à briller quand le jeu lyonnais se délite, et à être moins en évidence quand l’OL déroule. Un anti-baromètre en somme. L’OL devrait donc avoir encore besoin de lui pendant quelques temps.

Hugo Hélin

(Capture d’écran beIN Sports)

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