Après Nantes-OL (1-0) : 9 matchs, 0 finale

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HUMEUR. La saison lyonnaise s’est terminée en demi-finale de Coupe de France, dans un match à 1 tir cadré pour l’OL. Un nouveau match sans idées, dans un club qui n’en a pas plus.

Les mots-clés « union sacrée » et « X finales » ne figurent pas dans les tweets de l’OL, mais on les lit en creux. La force de l’habitude, même si la saison de l’OL semble finir de plus en plus tôt et que le réchauffement climatique n’y est pour rien.


En cas de victoire dimanche, l’OL pourrait pourtant revenir à seulement 3 points de Rennes, ses mercatos à 80 millions d’euros de recrues et son entraîneur élu meilleur de Ligue 1. Mais plus personne n’y croit, pas tant à un succès dimanche toujours possible sur un match qu’à une série qui permettrait de rêver d’Europe.

Pas d’idées plutôt que pas d’envie

Après l’élimination à Nantes en Coupe de France, la motivation et l’envie des joueurs ont été questionnées. Rouage le plus visible de l’Institution, ils incarnent ses maux, y compris ceux qui les dépassent. Un effectif qui n’a globalement rien gagné, dans un club qui n’a rien gagné depuis que Saël Kumbedi était au CP, aurait pu ne pas être motivé par une demi-finale ?

Le manque absolu d’idées dans le jeu n’est pourtant pas une surprise. A domicile, l’OL n’a pas encore réussi à battre une équipe moins bien classée que lui depuis l’arrivée de Laurent Blanc. Ne pas réussir à faire le jeu avec deux tiers de possession de balle, comme ce mercredi, n’est donc pas vraiment une surprise. Surtout quand Rayan Cherki, si souvent unique source de créativité de l’équipe, est dans un jour où il ne réussit rien.

Houssem Aouar et Moussa Dembélé, entrés en jeu, n’ont pas plus réussi à faire basculer le match, sans que ce soit une surprise. Les deux sont indigents depuis des mois. Leur avenir est incertain, mais certainement pas à l’OL. Qu’en sera-t-il de celui du club ?

« Chaque jour, se réinventer », c’est juste en librairie

Son président Jean-Michel Aulas a intitulé son autobiographie « Chaque jour se réinventer », un titre qui semble presque humoristique tant l’OL semble géré comme un club du passé. C’est ainsi qu’il a connu ses heures de gloire, quand le brio comptable, une structuration d’entreprise et les intuitions de Bernard Lacombe et Marcelo Djian suffisaient à en faire un club de pointe.

Mais les joueurs ayant remporté l’un des 7 titres et étant toujours en activité se comptent aujourd’hui sur les doigts de la main, et le fonctionnement de l’OL semble aussi ringard que la Playstation 2 qui servait de vanne à Aulas lorsque ses artifices de communication passaient encore pour du génie. « Chaque jour se réinventer », il va falloir que ce soit ailleurs qu’en librairie.

Hugo Hélin

(Photo OL)

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