OL : les pires moments de la saison

Olympique Lyonnais

BILAN. Si l’impression laissée par la saison de l’Olympique Lyonnais est plutôt positive, il n’en demeure pas moins que Gonalons et ses camarades sont passés par des moments pénibles. Retour sur le pire de l’OL 2013-14 avant de se pencher sur le meilleur. Et de mieux en profiter. 

L’élimination de la Ligue des champions face à la Sociedad

Août 2013, barrages de la Ligue des champions : OL-Real-Sociedad (0-2) et Real Sociedad-OL (2-0). Le sale démarrage du match aller qui vire à la démonstration basque au retour et qui implique la suite : le retour de Gomis en (vague) sauveur, les doutes sur la capacité de Lacaz’ à tenir en pointe, le sentiment de vivre la fin d’un monde, celui des années de Ligue des Champions, le coup de blues et la préparation physique qui finira par payer. C’est tout le début de saison foireux qui est résumé dans ce seul moment.

La défaite ridicule à Ajaccio

25 septembe 2013, 7e journée de Ligue 1 : Ajaccio-OL (2-1). L’OL, qui avait un calendrier très favorable mais qui s’est déjà incliné contre Reims et à Annecy face à Évian, a l’occasion de revenir dans le haut du classement. Une occasion en or même face à une très faible équipe d’Ajaccio, qui n’a pas encore gagné. Pour se déflorer, l’ACA va faire comme les autres : envoyer des ballons dans le dos de la défense lyonnaise jusqu’à ce que cette dernière craque, ce qui arrive très vite. Le symbole de cette humiliation restera le but de Salim Arrache, son seul en Ligue 1 en huit ans. Derrière, Ajaccio attendra cinq mois pour décrocher une nouvelle victoire en L1, à laquelle Arrache, parti en Chine, ne participera pas. Quand à l’OL, il devra patienter un peu moins longtemps, mais quatre matchs quand même, avant de remporter à nouveau trois points, contre Guingamp (2-0, le 2 novembre).

L’humiliation à Montpellier

6 octobre 2013, 9e journée de Ligue 1 : Montpellier – OL  (5-1). Un carnage, une honte absolue. Ferri à droite, Fofana en défense mais surtout personne nulle part et trois buts encaissés en dix minutes dans la foulée d’un exploit de Lacazette qui avait pourtant redonner de l’espoir. Le sentiment que la saison est finie et que l’OL ne s’en relèvera pas. Rémi Garde a certes l’excuse des blessés, mais il donne surtout l’impression d’être totalement perdu, allant même jusqu’à envisager une démission. La débâcle de la Mosson a toutefois le mérite de clarifier la situation : depuis six mois, malgré quelques résultats chanceux, l’OL est nul. Désormais, tout le monde le sait, ce qui va permettre d’entamer un nouveau cycle.

La dernière minute à Lorient

22 décembre, 19e journée de Ligue 1 : Lorient-OL (2-2). Les Lyonnais réalisent l’un de leurs matchs les plus aboutis de la saison et Garde et à la tête de la meilleure équipe qu’il aura eue en trois ans. Et si l’OL peut se mordre les doigts de concéder l’égalisation à la dernière seconde, cela fait déjà une demi-heure que ses supporters ne se font plus d’illusions. Car quand Aboubakar, pas embêté par Bisevac, permet aux Merlus de revenir (1-2, 59e, la vidéo), tout le monde pense illico au scenario du week-end précédent face à l’OM. Ça ne ratera pas, et ce sera même pire. Parce qu’on joue les dernières secondes et que l’action est un « chef-d’œuvre » : perte de balle de Gomis, six joueurs en attaque, personne à la chute du ballon après le renvoi de Fofana, Guerreiro seul pour centrer et enfin Traoré qui se balade dans la surface comme chez mémé. Un gros coup sur la tête pour un OL enfin cohérent mais qui passera la trêve à la 11e place au lieu de la 8e.

OL-Lens, dans un stade vide

13 février 2014, 8e de finale de Coupe de France : OL-Lens (1-2 ap). Plus encore que cette élimination à domicile face à une équipe de Ligue 2, qui sera très vite perçue comme un mal pour un bien malgré le scenario (égalisation lensoise… à la dernière minute), c’est la leçon donnée par un parcage plein face à un stade vide qui a marqué les esprits. Une semaine plus tôt, déjà, l’OL avait décroché sa place en finale de la Coupe de La Ligue face à Troyes (2-1) dans un Gerland en configuration réduite, le virage Sud fermé et les latérales bien dégarnies. Pour ce 8e de finale de Coupe, on pourra toujours invoquer l’accumulation de matchs, la date (un jeudi soir) ou la météo. Mais on n’oubliera pas que les supporters ont fait 1.400 bornes pour venir voir leur équipe prendre une volée. Enfin, à la base.

Le Derby retour

30 mars 2014, 31e journée de Ligue 1 : OL-Saint-Étienne (1-2). Ce n’était pas la première fois que l’OL aurait eu des excuses, mais ça ne l’empêchait pas de ne jamais lâcher un Derby, à l’exception du miracle stéphanois de 2010. Cette fois, les sept joueurs en moins et les seize matchs en plus (il y en aura dix-sept au final) vont peser très lourd, jusque dans le classement final (+8 points pour l’ASSE). Dès lors, personne n’accablera Rémi Garde et ses joueurs. N’empêche, une défaite face aux Verts reste un moment douloureux pour les Lyonnais. Peut-être, aussi, parce que c’est rare.

(Photo  Gérard Pierlovisi – Panoramic)

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