OL : Hubert Fournier est dans la place

Olympique Lyonnais

Hubert Fournier est officiellement devenu l’entraîneur de l’OL ce vendredi. Sa venue n’a finalement coûté « que » 360 000 euros à l’Olympique Lyonnais. En attendant de savoir ce qu’elle va lui rapporter, on sait déjà que le successeur de Rémi Garde a réussi à imposer quelques choix.

Depuis deux semaines, la vie des suiveurs de l’Olympique Lyonnais ressemble un peu à celle des teufeurs, attendant les rendez-vous pour les free parties au dernier moment. À la différence qu’ici on connaît le lieu, mais jamais la date.

14h18, un texto : « Conférence de Jean-Michel Aulas et Hubert Fournier à 16 heures. » C’était donc bien lui. Et manifestement, il a l’air content. Hubert Fournier n’était peut-être pas le premier choix. JMA dément, forcément. Il ne lui aurait jamais préféré Willy Sagnol : « Je vous assure qu’Hubert Fournier a toujours été en tête de liste. » Une liste qui comprenait « un petit peu plus que sept noms » (sic) d’après le prez’, qui n’a rencontré que trois candidats en compagnie de Jérôme Seydoux, l’actionnaire principal du club. L’ancien latéral du Bayern et Hervé Renard devaient être les deux autres. Un peu trop Vert de toute façon pour répondre à « un cahier des charges précis ». Hubert Fournier avait le DEPF (diplôme d’entraîneur professionnel de football) que n’a pas encore Sagnol. Mais surtout, il connaît « l’institution Olympique Lyonnais ».

L’ode à Gonalons, pour la gloire ?

Bernard Lacombe est lui « très très content qu’Hubert soit avec nous ». Le conseiller du président était l’entraîneur de l’OL quand Fournier y jouait, de décembre 1997 à juin 2000. « Hubert était un des leaders de l’équipe avec Flo Laville. » Aujourd’hui, le leader s’appelle Maxime Gonalons. Le nouveau coach ne l’aura peut-être jamais sous ses ordres. Même si l’annonce semblait, si ce n’est téléguidée, au moins validée par Jean-Michel Aulas, Fournier a bien souligné qu’il souhaitait ne pas voir partir le capitaine de Rémi Garde : « Si ça ne tenait qu’à moi, Maxime Gonalons serait le joueur sur lequel le futur de l’Olympique Lyonnais devrait se construire. » Une requête qui ne coûte rien : si garder Gonalons serait un excellent coup sur le terrain, s’être battu pour cela suffira à marquer des points dans les tribunes.

Duverne, pas assez branché techno

Le futur de l’Olympique Lyonnais s’écrira en revanche sans Robert Duverne. Le préparateur physique, intronisé par Domenech et qui a travaillé avec tous les entraîneurs qui ont suivi à l’exception de Jean Tigana (1993-1995), arrivé en fin de contrat, ne sera pas prolongé. Il sera remplacé par Laurent Bessière, qui arrive lui aussi de Reims. Si JMA a tenu à indiquer que le club n’avait « pas de choses particulières à lui reprocher », et qu’il ne se faisait « pas de souci pour lui » quant à son avenir, il n’a pas sorti les violons pour autant : « On va intégrer des technologies nouvelles, comme on l’a fait cette année avec les GPS. Je suis un homme de technologie ! » Sous-entendu : contrairement à Robert.

Joël Bats, Bruno Genesio et Gérald Baticle resteront eux dans le staff, que complètera Michel Audrain, adjoint d’Hubert Fournier depuis un an. Ce qui est au moins la preuve que le nouveau coach n’est pas arrivé à n’importe quelle condition et qu’il a réussi à imposer quelques choix. Une première victoire. Mais les autres ont intérêt à suivre rapidement, sinon le fantôme de Rémi Garde risque très vite de venir hanter Tola Vologe.

À Tola Vologe, Pierre Prugneau


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