Derby : le spectacle était dans les tribunes

CFA. Les jeunes Lyonnais ont disputé un derby qui a plus ressemblé à un match amical. La faute à des joueurs non conservés ou à des adversaires déjà condamnés ? Devant plus de 200 spectateurs, parmi lesquels Grenier, Lacazette, Umtiti, Ferri ou Sebastien Perez et Florian Maurice, l’OL n’a pu faire mieux que match nul sur le score de 1-1.

 

Samedi 11 mai 2013, 32ème journée de CFA (groupe C)

Olympique Lyonnais – AS Saint-Étienne 1-1

Pour Lyon : Labidi (15e)

Pour Saint-Étienne : Aleksic (85e)

OL : Mocio – N’Gando (Le Pogam, 83e), N’Gouma, Sarr, Zeffane (cap.) – Flochon, Blanc, Fékir – Pléa, N’Jie (Viricel, 88e), Labidi (Tolisso, 64e). Entr. : Stéphane Roche et Gilles Rousset.

 

Ce qu’il faut retenir. Dominer n’est pas gagner. Si la liste des occasions lyonnaises est aussi longue que le bottin mondain (occasions franches aux 18e, 24e, 27e, 29e, 43e, 44e, 63e, 65e, 70e, 73e, etc.), il en aura suffi d’une seule aux Stéphanois pour ramener un nul. Mais ce n’était pas un match pour arabesques et autres mouvements somptueux. Face à des réservistes Verts condamnés à la descente, l’OL aurait dû se mettre rapidement à l’abri, grâce au jeu exigé par Stéphane Roche. Ce ne fut pas le cas, et l’AS Saint-Étienne a pu rentrer dans le Forez sans la valise annoncée.

Le fait du match. Le tacle de Naby Sarr à la 55e minute. Enfin un geste digne du Derby. Enfin de l’engagement limite dans un match peu disputé physiquement et avec beaucoup d’espaces. L’occasion d’affirmer qui était le patron. Et qui distribuait les quenelles.

Les joueurs. On a aimé toute l’équipe en première mi-temps : la vista de Maxime Blanc, l’énergie et la sobriété de Flochon, la détermination de N’Gando, la classe de Fekir (qui tourne malheureusement parfois à l’insolence), la vitesse de N’Gouma, les prises de balles de Plea, l’efficacité de Labidi. On a moins aimé l’apathie et la facilité déplacée en seconde. La valise était prête, ne restait plus qu’à la saisir. Dommage.
Côté stéphanois, pas grand-chose. Il nous a semblé apercevoir un joueur à la faiblesse abyssale. D’aucuns nous ont certifiés qu’il s’agissait du fils Laudrup. Certainement un sosie.

À la plaine des jeux de Gerland, Lucien Eynard

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