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Bruno Genesio et Nils, premier et dernier contact
- Publié le: 8 janvier 2019
DEMI-LOL. Bruno Genesio et Nils, son sosie norvégien éleveur de rennes repéré via les réseaux sociaux, ont évoqué par médias interposés l’idée d’une rencontre à Décines. Les deux hommes en ont même parlé ensemble par téléphone, un entretien que nous nous sommes procuré en exclusivité. Malheureusement, les contraintes de calendrier devraient empêcher la concrétisation d’un face-à-face…
Bruno : Salut Nils ! C’est Bruno Genesio.
Nils : Bonjour Bruno ! Quel plaisir de parler à son sosie. Sacrée histoire, hein ?
Bruno : Justement, nous envisagions, avec mon président Jean-Michel Aulas, de saisir l’occasion pour t’inviter à un entraînement de l’OL. Ça te dit ? Tu aimes le foot ?
Nils : Oui, j’adore. J’y ai joué à petit niveau, et depuis début janvier j’ai déjà regardé une demi-douzaine des matchs de l’OL.
Bruno : Haha ! Alors tu n’aurais pas de problème à venir animer un entraînement à ma place pour rigoler ?
Nils : Mais bien sûr, avec plaisir. Je pourrai demander aux ailiers de permuter ? J’ai cru remarquer que Bertrand Traoré avait tendance à répéter les mêmes séquences sur son « faux-pied ».
Bruno : Ah oui, c’est une idée ! Haha !.
Nils : Il faut dire à Memphis de se calmer sur les tirs directs, notamment sur les coups-francs excentrés. Tu lui en parles des fois ?
Bruno : Eh bien dis donc ! Tu es sur le coup à ce que je vois !
Nils : Et pourquoi pas tenter Tete axe droit ? Puisque Rafael et Dubois ont un profil similaire, c’est assez pour l’aile. Ça permettrait de ménager un peu Marcelo dans l’axe, il me semble en dedans cette saison.
Bruno : Je ne sais pas. Oui… euh… non.
Nils : Sinon, j’aime assez ton idée de replacer Terrier sur l’aile gauche.
Bruno : Ah ! Oui, hein ? J’ai choisi ça pour essayer de…
Nils : (il coupe) Bon moyen de suppléer Mendy au besoin. Mais il faut le faire bosser un peu le poste. Des ateliers individuels.
Bruno : Euh… sans doute.
Nils : Idem pour Tousart : le rôle de sentinelle dans le système actuel n’a pas lieu d’être. Il faut choisir : il doit bosser les aptitudes du relayeur ou opter pour une reconversion derrière – mais dans ce cas ça fait beaucoup de centraux, ce qui m’inciterait assez à proposer une porte de sortie à Morel.
Bruno : Oui… mais euh… tu sais, l’idée serait de faire semblant. Pour rire.
Nils : Pour Dembélé, pas le choix. Des heures à rabâcher face au but. Avec le départ de Mariano, il faut un vrai 9 – ça manque. Il a du potentiel. Au fait, je peux le faire tafer spécifiquement si tu veux. J’ai un passé d’attaquant derrière moi tu sais ?
Bruno : Nous, on a Gérald, qui jouait en pointe avec Auxerre et Metz, donc bon…
Nils : Il y a du pain sur la planche ! Je m’en vais te les recadrer, moi. Pas normal ces matchs fadasses à répétition contre les petites équipes. Les circulations de balle en « U », l’immobilité. Il manque pas mal de maîtrise dans tout ça, mais j’ai des idées…
Bruno : Bon. Nils… c’était juste pour la blague. Allô ?
Nils : Si possible, je peux venir un jour où vous bossez l’occupation du terrain en phase défensive ?
Bruno : Je… Et sinon, c’est sympa un renne ?
Nils : Et les relances ? Lopes est pas mal, il peut progresser, mais il peut aussi jouer plus court, le problème étant que les lignes sont trop distantes : s’il le fait, les défenseurs se trouvent en manque de solutions.
Bruno : Écoute… Finalement je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
Nils : Alors, quand est-ce qu’on se fait ça ? La semaine prochaine ?
Bruno : Euh… attends, je regarde l’agenda (il agite bruyamment quelques feuilles devant le combiné). Ah, non, mince, pas possible… On est charrette.
Nils : Comme Marcelo ! Haha ! Alors plus tard ?
Bruno : Oui c’est ça. Allez à plus.
Nils : Quand ça ?
Bruno : Je t’entends mal… on se rappelle ! (il raccroche) Sonia, soyez gentille, bloquez tous les appels entrants en provenance de Norvège.
Éloi Paillol