OL – Donetsk (1-1) : mieux vaut Shakhtar que jamais

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LES NOTES. L’OL n’a toujours pas gagné en Ligue des Champions depuis le 19 septembre, mais l’OL a enfin bonifié son exploit initial sur la pelouse de Manchester City. Son cinquième match nul d’affilée dans la compétition lui a permis de se qualifier pour les huitièmes de finale, les premiers que disputera l’OL depuis 2012.

OL : Lopes 6 – Marcelo 5, Denayer 5, Marcal 6 – Tete 6, Tousart 6, Aouar 6, Mendy 5 – Fekir 7 – Traoré 2, Memphis 6.

1 tir pour le Shakhtar Donetsk, 11 pour l’OL, 1-0 au tableau d’affichage. La première période a fait craindre que l’OL soit dans l’un de ces jours où rien ne sourit, même si les expected goals relativisent (de façon surprenante) la qualité des occasions lyonnaises. Mais l’impression visuelle était la même que l’histoire racontée par les chiffres bruts : les Lyonnais arrivaient sans mal à se créer des occasions face à un Shakhtar qui gérait les transitions défensives aussi mal que l’OL lors des petits matchs de Ligue 1, mais pêchaient par manque de réalisme face à des Ukrainiens qui avaient parfaitement su profiter d’un oubli défensif sur une de leurs seules incursions dans la surface adverse.

Sous la neige, dans un stade trop grand et sur un terrain entouré d’une piste d’athlétisme, le spectre du traquenard planait alors. Par la faute de la maladresse de tout le monde, mais surtout de Traoré (2), qui manquait un face-à-face avec Pyatov trois minutes avant l’ouverture du score (19e), oubliait Fekir (31e) et faisait plus globalement un festival de mauvais choix.

Cela ne portera finalement pas à préjudice, par la grâce d’un Fekir (7) qui a rappelé que les comparaisons avec Messi ne valaient pas que pour son importance dans l’effectif, mais aussi pour sa capacité à se créer un angle de tir sur un pas avant d’armer tout aussi rapidement (65e). Un éclair dans une deuxième période moins flamboyante mais lors de laquelle l’OL n’aura guère tremblé, mis à part lorsque Lopes (6) a dû sortir en sauveur devant Ismaily parfaitement lancé en profondeur (82e).

Et, malgré la petite boule au ventre à l’approche des arrêts de jeu, l’OL répétait tranquillement l’exploit de la Juventus 1998, sortie de sa poule avec une victoire et cinq nuls. L’exemple à suivre est maintenant plutôt le PSV Eindhoven 1988, vainqueur de la compétition avec cinq matchs nuls à partir des quarts de finale. Rêvons plus petit. Même si on sait depuis le 19 septembre dernier qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur des grands.

Hugo Hélin

(Photo UEFA)

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